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Articles de greenisland

journal du 21novembre

 

Dimanche 21 novembre

 

Depuis le 18 novembre nous naviguons dans le golfe de Bodrum. C'est un endroit magnifique rempli de mouillages avec quelques endroits idylliques. Ce soir 21 novembre, nous en avons fait le tour et nous sommes arrivés dans un port fantôme : KORMËN (la pointe sud du golfe, que l'on nomme la presqu'île de Datça- du nom de la ville qui se trouve au sud de la presqu'île-). Navigation très musclée aujourd'hui, avec surtout une arrivée dans le port par 25/30 nœuds de vent. Il nous aura fallu une grosse demi heure pour réussir à nous amarrer. C'était chaud!

Dans le fond du golfe, nous avons découvert, grâce à un plan qui nous avait été donné par un skipper de gulet(*) à Bodrum, la baie de DEGIRMEN BÜKÜ, dans l'anse NE OKLUK KOYU. Position : 36°. 55'. 17 N ; 28°. 10'. 27 E. (cherchez!)

C'est un endroit paradisiaque, entre mer et forêt. On a l'impression d'être sur un lac, ou sur un bras de rivière. Abrité de tous les vents, c'est un endroit en dehors de tout, d'un calme olympien ; à tel point que nous nous parlions à voix basse ! Nous étions amarrés sur un ponton, géré par un restaurant, ce qui facilite l'intendance. Le plus extraordinaire c'est que nous allons pouvoir y laisser le bateau pendant un mois pour la somme de 150 euros !!!! (compter pas moins de 1 000 euros dans les marinas classiques).

 Autrement la température reste clémente, entre 20 et 23 degrés, ciel bleu. Hier j'ai bien été tenté de me baigner, comme l'on fait d'autres, (pas Véronique!), l'eau était à température, mais le temps a passé et ici la nuit tombe à 17h 30 .  

(*) Gulet : vient du nom goélette. Construites en bois, elles sont peu voilées et naviguent le plus souvent au moteur. Confortables, elles proposent des croisières le long des côtes turques. La marina de Bodrum en est rempli, toutes plus belles les unes que les autres. C'est une spécialité turque.

 

PS nous essayons tant bien que mal de vous faire parvenir des photos, mais nos liaisons internet sont tellement incertaines... 

journal du 16 novembre

 

Mardi 16 novembre,

 

Nous sommes arrivés ce matin à Bodrum. Mouillage dans la baie, à proximité de la marina. Nous sommes tombés en pleine fête de l'Ïd. La conséquence pratique, c'est que tout est fermé pendant quatre jours ; et nous avons besoin d'un chantier, car le chauffe-eau se met en court-circuit. Nous en avons donc profité pour visiter Bodrum, le St Tropez turc, mais en plus grand. A part les boutiques de souvenirs et de cuir (incroyables imitations bien faites des sacs en cuir de grandes marques!), il faut visiter le château St Pierre datant du XVe siècle, construit par les hospitaliers de St Jean de Jérusalem. Il est parfaitement conservé et offre une promenade agréable à l'intérieur des remparts et un point de vue photogénique sur la baie, avec Green Island au mouillage. Il y a aussi à visiter le mausolée du roi Mausol (qui donna son nom à ce type de sépulture) et le musée archéologique, ce que nous ferons probablement demain.

Cet après midi, nous avons été invités un peu par hasard en passant devant un bâtiment public, où il y avait un rassemblement avec les autorités locales (maire, préfet, Consul de France à Bodrum, ...), à partager un cocktail offert – chocolat, gâteaux, jus d'orange - à l'occasion de la fête de l'Ïd ! Dans un protocole très convenu, tout le monde passe et vient saluer tout le monde! C'était non seulement inattendu, mais surréaliste! Mais quel accueil ! Je ne sais pas pourquoi le consul a reconnu tout de suite que étions français !

 

 

journal du 14 novembre

 

 

Dimanche 14 novembre,



Nous avons enfin touché les côtes turques, dans une marina « chicos » au nord de Bodrum (TURGUTREIS). Nous voici dans un contexte complétement différent de la Grèce, qu'il va falloir apprivoiser. Cela va commencer demain par les formalités d'entrée dans le pays qui risquent d'être longues et fastidieuses.

Le premier constat que nous faisons ce soir concerne le niveau de vie. Est-ce parce que nous sommes dans une station balnéaire huppée ? Toujours est il que les prix ont l'air d'être assez élevés (la bouteille de raki à 16 euros - la moins chère- quand même !!!).

Et puis ce soir nous avons entendu l'appel à la prière du muezzin ; c'est bien le signe que nous avons parcouru 2120 milles depuis Cannes.



Pour le reste, il fait toujours 24 degrés.

journal du 12 novembre

 

Vendredi 12 novembre,

 

Nous suivons attentivement la route du Rhum. Frank Camas arrivé en vainqueur, aura parcouru un peu plus de 4 000 milles en 9 jours. Cela nous interpelle. Nous qui avons parcouru 2113 milles en six mois et demi. Il est vrai que nous n'avons pas toujours eu des vents favorables!! De plus, sur la route, il y avait des cafés, ce que n'a pas eu Frank Camas ; c' est quand même un avantage.

 

Cela dit, nous sommes encore à Kos, en attente de la réparation d'une poupée de winch électrique ( cf wikipédia) essentielle pour régler les voiles. Nous devrions partir pour la Turquie Dimanche, si toutefois la météo devient plus clémente, ce qui n'est pas le cas depuis quelques jours. Mais il faut se consoler car, à part ce soir où nous avons eu le droit à un violent orage avec coupure de courant dans la ville, la température reste clémente : 24 degrés la journée.

 

Le premier port turc que nous atteindrons est Bodrum (le St Tropez turc, paraît il). C'est surtout le port d'entrée le plus proche de Kos pour y accomplir les procédures d'entrée, qui semble-t-il sont longues et fastidieuses.

De Kos nous voyons les côtes turques qui se trouvent à 4 milles environ et nous avons désormais hâte d'y être ; même si nous quitteront la Grèce avec une certaine nostalgie (non car nous y retournerons sans aucun doute un jour). Nous garderons de ce pays, malgré ces travers anarchiques, une qualité d'accueil tout à fait exceptionnelle. Nous le constatons encore tous les jours.

journal du 07 novembre 2010

 

Dimanche 07 novembre,

 

Nous sommes depuis 2 jours à Kos-Ville, sur la côte Nord-Est de l'île, qui en est le chef lieu et le port principal ; à une encablure de la Turquie (nous sommes à 4 milles des côtes turques). Le bateau est amarré au pied du fort des chevaliers, qui domine le port.

 

Avant d'entrer en Turquie, nous allons encore patienter quelques jours, probablement jusqu'au 12, histoire de laisser passer le nouveau coup de vent de Sud Est qui s'annonce à partir de demain.

 

Nous pourrons ainsi profiter de cette ville pittoresque et verdoyante, avec une multitude de pins, de palmiers, de lauriers et d'hibiscus. Enfin nous retrouvons avec plaisir la verdure, à contrario des Cyclades. L'intérieur de l'île que nous avons visité avant le départ de nos amis les Vernier, est moyennement montagneux et très boisé et verdoyant : c'est un vrai régal.

 

Pour la petite (ou grande) histoire c'est ici que vécu et exerça Hyppocrate. Il y aurait transmis son savoir à ses élèves sous un platane, que l'on peut encore admirer. Il est soutenu par des étais et est en pleine agonie ! On peut douter de la longévité de ce platane ;  cet arbre ne vit rarement plus de 200 ans ; mais il semblerait, quand même, que celui-ci soit l'un des plus vieux d'Europe.

 

Depuis Syros, la navigation a été clémente, même quelque fois sans vent.

On sent l'été encore présent (il faisait 24 degrés hier matin à 10heures). Nous en avons d'ailleurs profité pour nous baigner en pleine mer, lors de notre remontée sur le Nord de l'île ; ce que nous avons payé « cash », car nous avons été cueilli par un coup de vent de 30 noeuds (génois réduit, deux ris dans la grand voile – pour les connaisseurs-), on a tiré des bords jusqu'à l'arrivée au port, à la nuit tombante : ici, depuis l'horaire d'hiver, il fait nuit à 17 heures 30).

 

PS.Nous vous enverront, dès que possible, des photos « pigées », à défaut de nos colis « piégés »!!!!

journal du 03 novembre

 

Mardi 02 novembre.

 

Allons nous, nous réconcilier avec les Cyclades?

Toujours est-il que depuis trois jours nous pouvons enfin naviguer à notre convenance : vent modéré, mer belle et du soleil. Nous en avons donc profité pour faire de la route car nous devons être à Kos en fin de semaine (à Kos des Vernier). Nous avons quitté Syros dimanche pour Naxos, puis Amorgos hier, île excentrée au sud Est des Cyclades.

Comme Naxos elle est très montagneuse (800 m le point culminant) et déchiquetée, ce qui lui donne un aspect spectaculaire. C'est sur cette île que fut tourné le Grand Bleu.

Naxos est la plus grande île des Cyclades, Elle est aussi très fertile, contrairement aux autres îles. Nous avons pu y apprécier son bon vin, qui est paraît-il est un antidote au chagrin d'amour, selon la légende sur Dionysos (dieu du vin) qui en arrivant sur l'île tomba amoureux d'Ariane et l'épousa après qu'elle eut été abandonnée par Thésée, quelle histoire!

Il y aussi d'excellents fromages que nous avons eu le loisir de goûter.

Naxos possède de grandes et belles plages que nous avons admirées en longeant l'île du Nord au Sud.

Ce soir nous sommes sur l'île d' Astipalaia, l'île la plus à l'ouest du Dédocanèse. C'est une île insolite, en dehors de tout tourisme, mais magnifique avec sa chora (voir wikipédia) et son château fort au dessus du port. En forme de papillon, montagneuse et aride (il n'y a pratiquement aucune végétation) elle est spectaculaire. Elle a en plus la réputation d'y bien manger, ce que nous avons pu constater ce soir.

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Mercredi 03 novembre

 

Il est 18 heures, la nuit est tombée depuis une heure, ce qui ne nous empêche pas de siroter un ouzo en terrasse sur l'île de Kos où nous venons d'arriver. Navigation sans problème, sous soleil, sans vent et au grand regret de l'équipage, sans poissons.

journal du 29 octobre

 

Vendredi, le 29 octobre,

 

Allons nous passer l'hiver à Syros? La question se pose sérieusement... encore bloqués par un méchant coup de vent (35 nœuds de Nord Ouest), la température a chuté de 10 degrés.

 

Nous avions enfin quitté Mikonos le 26 octobre. Le choix d'une escale à Syros s' était présenté à partir du moment où nous avions décidé de rejoindre la Turquie en passant par le sud des Cyclades (Naxos, Amorgos, Leros, Kos). Mais une fois de plus nous sommes bloqués, coincés ! Une journée de navigation et 4 jours d'attente dans les bistrots ! Que faire d'autre d'ailleurs, sinon d'assister à la fête du « refus » ( Jour d'Ochi) : le 28 octobre 1940 le premier ministre grec a refusé l'entrée des troupes fascistes italiennes. C'est l'occasion d'un rassemblement populaire avec, hier à Ermoupolis, le défilé de toutes les écoles de la ville, en présence des officiels, dont l'évêque catholique et le pope orthodoxe. Il faut dire que Syros et plus particulièrement sa capitale Ermoupolis, possède la caractéristique de compter une communauté catholique qui se serait installé sur l'île vers l'an 323, d'après la dalle scellée sur le fronton de l'église. Il y a d'ailleurs deux quartiers distincts, l'un catholique, l'autre orthodoxe.

Et puis raisonnablement nous devrions pouvoir partir vers Naxos dimanche...

 

 

journal du 24 octobre 2010

 

Dimanche 24 octobre,

 

L'expérience nous montre qu'en matière de navigation à la voile, mieux vaut ne pas se fixer de programme. Nous aurions du être à Samos aujourd'hui (à proximité des côtes turques), pour accueillir nos amis les Vernier et nous sommes toujours à Mikonos !! nous sommes bloqués par un méchant coup de vent depuis plusieurs jours (hier 30 nœuds de vent dans le port, avec des rafales à 40 nœuds). Cela fait une semaine que nous sommes arrivés, nous commençons à bien connaître Mikonos...

De plus, il ne fait pas beau et la température est de l'ordre de 17 degrés.

Cela étant la vie reste douce, pas seulement à cause de l'ouzo. Nous avons profité de ce séjour forcé pour faire un peu de bricolage (il en faut toujours) et visiter l'île... avec ses fameuses plages (Paradise et super Paradise) qui sont décevantes. Il faut dire que nous ne sommes plus en haute saison et que ce n'est plus la même effervescence, typique de Mikonos (!!).

 

 

 

journal du 17 octobre 2010

 

Dimanche 17 octobre,

 

Nous sommes depuis hier à Mykonos, après avoir fait une escale sur l'île de Syros. Que dire de Mykonos, si ce n'est la Mecque touristique de la Grèce ; qu'elle draine des hordes de touristes venus de tous les horizons (japonnais, américains and so). La ville en elle même est superbe et très représentative de l'architecture des villages des Cyclades : un ensemble éblouissant de cubes blancs, groupés dans un amphithéâtre au dessus du vieux port ; mais c'est un supermarché à ciel ouvert, entre les marchands de fripes, des faux bijoutiers et des magasins de souvenirs. Elle n'a aucune authenticité, comparé à ce que nous avons vu auparavant. Mais bon, ainsi vont les modes et les clichés. On ne vous parlera pas des prix, plus élevés que sur les champs-Elysées!

La visite de Delos, île juste en face de Mykonos mérite un détour, non pas par la qualité de conservation des monuments, mais par le symbole qu'elle représente : l'île située au centre du cercle que forment les Cyclades (d'après la légende) et surtout, l'île sacrée qui a vénéré Apollon et Artemis. On imagine l'étendue de cette ville à l'époque.

Si un jour vous souhaitez visiter les Cyclades faites donc une escale de quelques jours sur l'île de Syros et notamment dans sa capitale Ermoupolis (13 000 habitants). C'est une pure merveille d'architecture gréco-vénitienne ; et c'est une ville authentique fréquentée que par des grecs (plutôt jeunes et branchés). Un pur bonheur! 

et merci à Alain de nous tenir au courant de l'évolution de la situation à Enghien....

journal du 14 octobre 2010

Le 14 octobre,

 

Cela fait maintenant quatre jours que nous sommes sur l'île de Kythnos (dans le port de Loutra, sur la côte Est de l'île). Les nuages bas nous accompagnent depuis. De plus, un régime d'Est, nous empêche de progresser vers Mykonos. On attend une bascule de vent (ouest) pour partir. Ce sera probablement le cas demain vendredi.

Nous avons profité de ce séjour pour effectuer notre nième réparation : une fuite de gasoil au niveau de la pompe à injection! C'est le spécialiste local qui est pêcheur, loueur de voitures et accessoirement mécanicien, qui nous a réparé avec les moyens du bord : du sicaflex pour remplacer le joint défectueux.

Aujourd'hui visite de l'île qui nous a permis de réaliser un reportage photos, dont vous pourrez voir quelques extraits.

Nous avons enfin découvert de bons restaurants en Grèce ; c'est quand même la première fois depuis plus de trois mois !!! il y en a deux sur le port qui nous permettent de passer le temps... !

Au moment où sont écrites ces lignes une pluie diluvienne s'abat sur le port ; le baromètre a chuté sérieusement ; mais quel est notre devenir?

Ce n'est pas fini. A 18 h 30 un avis d'urgence vient d'être émis par les gardes côtes : vent violent de nord. Tout le monde est en branle bas de combat, car le vent va souffler de travers et nous sommes à l'ancre. Les autorités du port nous ont demandé de nous amarrer les uns les autres, sachant que c'est le bateau le plus au vent, mais relié au quai, qui devrait nous retenir... l'aventure continue. Heureusement que l'ouzo est frais!

Et en plus l'ambiance est feutrée, car il n'y a plus d'électricité sur l'île....

journal du 11 octobre 2010

lundi 11 octobre,

Après avoir passé quatre jours à lavrion, nous sommes arrivés hier soir à Kythnos (au port de Loutra), notre première île des cyclades (voir où nous trouver). Une traversée de 25 milles qui s'est effectuée sous la pluie, les nuages bas et une température digne de la Bretagne nord au mois de novembre. Mais aujourd'hui le relatif beau temps est revenu. Toutefois la météo n'est pas clémente et encore moins pour les jours à venir ; avec bien entendu un vent contraire. Nous allons donc attendre qu' Eole veuille nous sourire...

Kythnos est une île assez peu peuplée (1700 habitants) et sans touristes, exceptés les voiliers de location qui, au départ de Lavrion font ici leur première escale pour le tour des cyclades.La particularité de Loutra est ses sources chaudes qui se jettent dans la mer. Il y avait autrefois un établissement thermal qui, bien entendu, est aujourd'hui délabré.

journal 07 octobre 2010

Journal du 07 octobre,

Il pleut sur la ville... c'est à Lavrion. (allez dans la rubrique "où nous trouver" pour savoir où c'est). Et puis un coup de vent est arrivé ; il devrait durer jusqu'à samedi. C'est ainsi que va la vie sur Green Island, au rythme des réparations (les toilettes, c'est peut être pour demain...), et des rencontres : hier un couple de malouins,buveurs comme tous les bretons ; c'est pourquoi la nuit fut courte....

journal du 03 octobre

 

Dimanche 3 octobre,

 

Nous trainons notre flemme dans Zéa Marina, la marina chic du Pirée, depuis le 27 septembre, en attendant que le moteur soit révisé ; ce qui devrait être le cas pour mardi prochain. A partir de là d'autres péripéties nous attendent. Nous allons, en effet, sortir le bateau de l'eau, afin de changer une vanne des toilettes qui est défectueuse. On en profitera pour contrôler l'ensemble des vannes et de faire faire un antifouling (peinture de la coque qui est immergée et qui empêche les algues et crustacés de s'y installer). On n'est donc pas encore partis de la région !!! peut être allons nous y hiverner, si cela continue...

Notre arrivée à Zéa Marina a été un peu mouvementée. En effet nous sommes tombés en panne de moteur à deux milles du port. Nous avons donc terminé à la voile (sans vent) et appelé le port pour nous prendre en remorque...! Ce n'était qu'un léger manque de fuel...!

A l'aventure, quand tu nous tiens!

 

 

journal du 25 septembre 2010

journal du 25 septembre 2010

 

Nous voici de retour sur notre île d'Aegina, où nous commençons à prendre nos habitudes ; en partirons nous un jour? Toujours est- il que le démarreur est réparé ; et pour cause,  nous en avons descendu un de Paris.  Donc rien n'empêche un départ. Nous avons rendez vous lundi dans un port de la banlieu d'Athènes pour une révision complète du moteur, puis nous continuerons notre périple en direction des cyclades. Il nous tarde de naviguer, même si la vie est agréable sur cette île. Pour vous consoler, il pleut depuis 24 heures, et cette nuit nous avons eu le droit à une véritable pluie de mousson. Il est 12 heures ce samedi et le soleil revient après une matinée maussade. Quand nous en venons à vous parler de la pluie et du beau temps, c'est que nous n'avons pas grand chose à dire!  Il en va ainsi de la douceur de vivre...

Il est temps de descendre pour aller boire notre vin blanc bi-quotidien sur le port!

 

journal du 03 septembre

Désormais, la fonction "où nous trouver" est opérationnelle (enfin!). Vous pourrez donc nous situer.

A part cela nous sommes toujours en stand-by à Aegine, en essayant de réparer nos pannes successives. Nous sommes toujours sur un ponton flottant qui tient par miracle.

Hier, pour la première fois depuis plus de deux mois, nous avons eu le droit à quelques gouttes de pluie ; ce qui a fait chuter la température jusqu'à 26 degrés au lieu de nos 38 habituels. Hier soir on avait presque froid!!!

dimanche 29 août

 

Journal du 29 août

 

 

Il y a bien longtemps que nous n'avons pas rédigé notre journal de bord. Il faut dire que pendant très longtemps nous n'avions plus internet ; et de plus, nous sommes accaparés par les pannes successives : générateur, démarreur du moteur principal, chariot de grand voile, pompe à eau et chauffe eau à changer. Et depuis hier soir l'hydraulique qui maintien le mât !!! la totale. Malgré tout nous gardons un minimum de moral (?).

Nous avons passé une dizaine de jours dans un port de la banlieue d'Athènes, entourés de huit chiens qui hurlaient toutes les nuits, accompagnant la boite de nuit à proximité, plus les concerts donnés sur le parking par des voitures équipées de sonos sophistiquées, mais terriblement performantes, sans oublier les dérapages contrôlés, sur le rond point d'à côté....! le tout par 40 degrés : un vrai bonheur.

Cela étant, les visites d'Athènes furent très agréables. C'est une ville qui a été transformée grâce au jeux de 2004 : aménagement de parcours piétons, aménagement de l'acropole, ce qui rend son accès à un prix exorbitant, et un métro tout neuf. Le nouveau musée de l'acropole est magnifiquement conçu ; quant au musée archéologique (qui est l'un des plus riche du monde) c'est une pure merveille, notamment depuis sa rénovation après le tremblement de terre de 1999.

Depuis trois jours nous sommes sur l'île d'Egine, en stand-by des dernières réparations. Et puis peut être laisserons nous le bateau là, lors de notre séjour parisien, sur un ponton branlant, sans eau ni électricité, mais gratuit !!!! Enfin, l'histoire n'est pas encore écrite....

Mais c'est aujourd'hui dimanche... le jour des roses blanches... introuvables en Grèce comme tout, sauf les pistaches à Egine (c'est la spécialité).

 

Rassurez vous, nous arrivons à survivre sous 40 degrés, depuis deux mois, grâce à l'ouzo et au vittel menthe.

 

 

journal du 11 août

Journal du 08 août

 

 

 

Nous avons enfin passé le canal de Corinthe et du même coup nous avons changé de mer, puisque nous sommes passés de la mer Ionienne à la mer Egée ; plus spécifiquement dans le golfe saronique, donc dans la région d'Athènes.

Le passage du canal est une expérience intéressante tant du point de vue du spectacle (les parois mesurent jusqu'à 76 m de haut), que de l'organisation : à la grecque!!! sur ce point, on pourrait en écrire des pages....

Les dernières escales sur la partie nord du golfe de Corinthe nous ont permis de découvrir des villages paisibles loin de l'agitation touristique : notamment Galaxidhi Itéa et Andikiron.

Nous avons profité d'être dans la région pour visiter le site de Delphes ; inscrit au patrimoine mondial, c'est une pure merveille, surtout dans un décor majestueux, près du mont Parnasse, qui culmine à 2400 m. Apollon avait bon goût!

Le musée renferme toutes les statues et décors qui ont été retrouvés lors des fouilles. Certaines pièces sont dans un état de conservation exceptionnel. Quant au site lui même, mis à part le temple d'Apollon, où il ne reste que trois colonnes, certains monuments sont dans un bon état de conservation, notamment le théâtre et le stadium (qui a été en fait construit sous l'époque romaine).

Si vous allez en Grèce, ne ratez pas Delphes.

Aujourd'hui dimanche, nous sommes dans la baie de Korfos, qui se trouve sur le Péloponèse, dans le sud du canal de Corinthe, en face l'île d'Egine.

Quant à la météo des plages, température de l'air 35° et de l'eau 30°... tout va bien donc.

 

Journal du 11 août

 

Après avoir fait escale à Egine, qui est l'île la plus proche d' Athènes, nous sommes depuis hier sur l'île de Poros, séparée du Péloponèse par un isthme. C'est un endroit merveilleux, où l'on commence à voir ces maisons à toit plat, blanches, avec des volets bleus, comme dans les cyclades ; il est vrai que nous n'en sommes pas loin.

 

journal du 31 juillet

Journal du 31 juillet

 

 Nos nouvelles deviennent plus sporadiques. Sans doute parce qu'il ne se passe pas grand chose... nous sommes installés au cœur de l'été et nous trainons notre flemme tant bien que mal....!

Après avoir embarqué notre nouvel équipage (Yolande et Alexandre, dit Rocco FAKIRI), nous avons enfin quitté Céphalonie pour Ithaque, une île située en face de l'entrée du golfe de Patras et de Corinthe. Nous étions dans un mouillage, au milieu des chèvres, lorsqu'un coup de vent nous a pris et nous a fait passer une nuit blanche!!!

 Du coup, nous avons décidé de changer notre route : au lieu de faire cap vers le sud du Péloponèse, nous allons emprunter le canal de Corinthe ; ce qui explique notre escale depuis 2 jours au port de Patras, dans la fournaise de la troisième plus grande ville grecque.

 Aujourd'hui, nous sommes sur l'île de TRIZONIA, qui est la seule île du golfe de Corinthe, à une encablure de la côte nord. C'est un véritable paradis dans une baie verdoyante, sans voiture ni moto. Seules quelques tavernes sur le port, voilà pourquoi nous allons y rester un peu !

journal du 19 juillet

Journal de bord du 19 juillet

 

 

Nous jouons les touristes à Céphalonie, depuis le 13 juillet. Nous avons eu le temps de sillonner l'île de long en large, même si elle est la plus grande des îles ioniennes. Nous sommes en attente de l'arrivée d'un nouvel équipage, Alexandre et Yolande, après le départ d'Adrien et de Jacky.

 

Plus qu'un long discours, nous vous invitons à voir quelques photos de l'île qui offre un paysage accidenté avec des falaises vertigineuses et une végétation fournie. Ainsi que la plage de Myrtos qui est, paraît il, la plage la plus photographiée de Grèce,d'ailleurs nous n'avons pas dérogé à la tradition. Et en plus, hier l'eau était à 30° (ce qui est un peu chaud quand même!).

 

A voir aussi le port d'Assos qui se trouve sur la côte nord ouest et qui est une pure merveille.

 

Les habitations sont toutes neuves, suite à un séisme qui a détruit l'île en 1953. Il y a de fort belles villas, toutes bien entretenues, ce qui donne l'impression d'une certaine aisance.

 

Autre caractéristique et pas des moindres : le vin. Ils font un vin, le Robola qui est une pure merveille, notamment le blanc (et en plus pas cher, ce qui permet d'en boire plus pour le même prix!).

 

Nous sommes au port d'Argostoli (la capitale de l'île) ; cul à quai, juste devant un bistrot. A ce propos c'est effarant le nombre de restaurants et de cafés qu'il y a sur l'île. On se demande comment ils font pour vivre, car manifestement ils sont loin d'être pleins!

 

Nous sommes désolés de ne pas vous donner de nos nouvelles plus souvent, mais depuis que nous sommes en Grèce, nous avons d'énormes pb avec internet. C'est un peu le bazar!!!

 

 

PS la prochaine je vous enverrais des photos de mes copines que je rencontre tous les matins... affaire à suivre.

journal du 11 juillet

 

Journal du 11 juillet.

 

A l'heure où ces lignes sont écrites, nous sommes mouillés devant l'île de Skorpios, propriété d'Onassis. Nous sommes dans la crique où était traditionnellement amarré son Yacht « CHRISTINA ».

C'est sur cette île, qui possède une petite chapelle où Jacky Kennedy s'est remariée.

Au niveau du débarcadère nous avons remarqué des rails qui probablement permettaient d'accéder à la villa, bien cachée. L'endroit est idyllique ; preuve que les riches ont du goût!

Depuis CORFOU, notre descente sur LEVKAS a été ponctuée d'escales dans deux ports sans grand intérêt : IGOUMENISTA et PREVEZA, au sud de la frontière de l'Albanie ; mais nous sommes dans la Grèce profonde et cela a son charme.

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SKORPIOS fait parti des îles qui sont entre l île le LEVKAS et le continent ; d'ailleurs cette dernière est séparée du continent par un canal qui est difficile à négocier, avec en prime un pont levis. Stress assuré!!!

 

LEVKAS est un endroit de rêve, montagneux et boisé.

 

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