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nage avec les dauphins

Mercredi 12 juin : le grand bleu à Marmaris.

Voilà, c'est fait! Véronique a nager avec les dauphins.

Sa vie sera différente, désormais. Visionnez quelques photos sur l'album.

A part cela nous approchons du départ ; probablement vendredi ou samedi, mais la météo est instable sur le nord où nous allons. Donc attendons une prévision plus fiable. La hâte de larguer les amarres enfin. 

Demain nous vous parlerons de Marmaris.dsc0552.jpg

le retour 2013

Mardi 11 juin 2013.

C'est parti !

Après trois semaines de travaux de maintenance au port de Marmaris, le bateau est prêt à appareiller ; d'autant que Véronique est arrivée hier soir et à hâte d'en découdre avec les éléments (pas trop déchainés!).

La saison 2013 peut enfin commencer. La météo est clémente pour les jours à venir et nous devrions envisager sereinement notre remontée sur Bodrum.

Retrouvés tous nos amis (presque) et l'endroit magique où nous avions hiverné en 2011.

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Nous vous tiendrons au courant de la suite des évènements.

2 août 2012

il est 9 heures ce 2 août. Depuis notre départ de Marmaris, le 27 juillet, nous avons retrouvé nos amis turcs et nous errons ensemble de mouillages en mouillages. 

Chaleur, mer bleue, brise très légère sont au menu quotidien. Nous sommes dans la région de Bozborum et nous devrions descendre dès demain vers Fethyie.

plutôt qu'un long et lancinant discours nous vous offrons quelques photosle marchand de pain du petit matin

lundi 1er octobre 2012

Lundi 1er octobre 2012,

Après 3,5 mois passés à flâner le long des côtes turques, entre la pointe de DATCA et FETHYIE, nous avons décidé de retourner dans notre bonne vieille Europe ; en l’occurrence la Grèce, plus exactement dans l'archipel de Dodécanèse. Une douzaine d'îles composent cet archipel. Leur particularité est qu'elles n'ont été rattachées à la Grèce qu'en 1947. Après une longue période de domination turque, elles revinrent à l'Italie après la guerre entre l'Italie et la Turquie (1911-1912).

Notre première étape a été la côte ouest de SYMI, dans la baie paisible de PANORMITIS , où rien ne vient rompre le silence, pas même le monastère ou la bâtisse qui doit être une maison de retraite. Puis nous avons fait escale sur l'île de NISSYROS (948 habitants), dont l'attraction principale réside dans son volcan. Les fumerolles dans le cratère montrent qu'il ne dort que d'un œil ! Il faut louer un scooter à la capitale, MANDRAKI, et parcourir l'île qui ne manque pas de charme, surtout ses deux villages NIKÉA et EMBORIOS perchés au bord du volcan. EMBORIOS ne possède qu'une poignée d'habitants, et un restaurant dont la terrasse donne sur le volcan, où vous pouvez déguster leur spécialité : la chèvre.

Après cette escale bucolique, nous avons retrouvé la frénétique île de KOS, sa capitale KOS-ville et sa cohorte de touristes qui y déambulent. Mais cela nous a permis de manger notre premier gyros de la saison... !

Prochaines étapes KALIMNOS et LEROS....

Et toujours pas un nuage depuis tout ce temps.

lundi 15 octobre 2012

Lundi,

nous avons donc quitté les îles du DODECANESE, sans regret en réalité. A part NYSSIROS et PATMOS les autres îles KALIMNOS et LEROS ne représentent pas d'intérêt. Notamment KALIMNOS dont la ville est polluée, bruyante et sans charme. Sa seule originalité réside dans ses pêcheurs d'éponges. LEROS présente toutefois l'intérêt de posséder un hôpital avec un service d'urgence que j'ai pu tester à cause d'un rapala planté dans mon doigt (la vengeance du poisson).

PATMOS est une île charmante, et dont l' attraction réside dans son monastère fortifié et perché. Et aussi la grotte de Saint-Jean qui a écrit, parait-il son livre « l’apocalypse » lors de son exil sur cette île. Tout cela draine des hordes de touristes religieux.

Après cet intermède, nous avons regagné les côtes turques où nous naviguons à cet instant à 2 nœuds, pendant que d'autres regagnent la terre à plus de 1 300 KM/H... deux mondes. Mais il est agréable de naviguer par 30 degrés...et sans scaphandre.

Nous allons rejoindre MARMARIS, où nous hivernerons.

dernier journal de bord...18 septembre 2011

Il faut savoir terminer.

 

C'est ainsi que nous sommes rentrés à Paris le 16 septembre ; après avoir passé deux jours à Istanbul, histoire de nous acclimater au brouhaha citadin. Nous n'avons pas été déçu... nous avons été vite dans le bain, d'autant que nous étions chez nos amis, dans le quartier branché de Taksim, avec environ 200 000 personnes qui arpentent les rues en permanence et prennent d'assaut les innombrables bars restaurant et boites.... Paris fait figure de ville de province à côté.

 

Les derniers jours sur le bateau auront été consacrés au nettoyage, rangement, etc... : 16 mois passés à bord, ça laisse des traces!

 

Nous voici donc à nouveau dans notre appartement parisien, où il faut reprendre ses marques, se rappeler où sont les choses : un apprentissage. On a l'impression d'emménager dans un nouveau lieu.

 

Heureusement qu'il nous reste toutes ces photos dans nos têtes... de ces 16 mois merveilleux passés en dehors de toutes contraintes (qui nous rattrapent vite!), sauf celle de la météo, et encore...

16 mois pendant lesquels nous auront parcourus 3 000 milles, entre l'Italie, le Grèce et la Turquie.

Les évènements nous auront empêchés de pousser plus loin vers la Syrie, l'Egypte et la Libye !!! Mais nous avons trouvés notre compte en Turquie, dans ce pays d'une très grande beauté et surtout d'un accueil exceptionnel.

 

Avant de clore le chapitre de cette tranche de vie, nous voudrions tous vous remercier de nous avoir suivi régulièrement, que vous soyez en France ou en Turquie. Nous savions grâce à des outils d'analyse le taux de fréquentation du site et les lieux géographiques de nos visiteurs ! Ainsi, nous avons eu la visite de plusieurs pays (Suisse, Belgique, Grèce, Maroc, etc...) et plus particulièrement, un visiteur fidèle que nous ne connaissons pas,  au Brésil à Pelotas. D'ailleurs nous serions heureux d'avoir un commentaire de sa part... Au total, nous avons eu 3889 visites pour 14 500 pages feuilletées...!

 

Voilà, c'était notre dernier journal de bord, puisque le voyage se termine. Mais déjà il en appelle d'autres ; alors quelle sera notre prochaine destination ?... Il y a encore bien des choses à voir : La Sicile (Syracuse... une merveille), Gibraltar ? Les Canaries ? Le Cap Vert ? … quoi d'autre encore, à part le Berry ?

 

Alors, ce n'est qu'un au revoir...

 

Véronique et Guy.

 

 

 

 

 

journal du 4 septembre 2011

Dimanche 4 septembre 2011

 

Après une longue période de calme, le vent est revenu,  pour le plus grand plaisir de Green Island. L’arrivée dans le golfe de Bodrum s’est faite par 30 nds de vent (heureusement portant) à la vitesse 8 – 9 nds.

Nous voici donc arrivés sur  notre lieu d’hivernage. Après bien des hésitations et des discussions avec des » gens autorisés »,  notre choix s’est porté sur Karaca Sögüt dans le fond du golfe de Bodrum à la position : 36° 56 N 28° 11 E !

Dans 12 jours nous retrouverons la grisaille parisienne, le métro et bien d’autres agréements que nous avons oubliés depuis 16 mois. Inutile de vous dire que nous sommes enthousiastes à cette perspective.

En attendant nous profitons de ces derniers jours pour aller de criques en criques, faire le plein de soleil, de mer cristalline et de chaleur.

Nous allons vous préparer un dernier album photo, avant de vous envoyer notre conclusion  sur  cette expérience fabuleuse… qui en appelle d’autres !

Bon dimanche à tous.

 

journal du 25 août 2011

 

 

jeudi 25 Août 2011

 

 

Nous venons de reprendre notre allure vagabonde.

 

Depuis trois semaines nous avons été submergé par la Sagrada Familia. Une semaine à naviguer et 15 jours à l'hôtel. Toute la famille recomposée réunie. Du bonheur à la louche, comme le caviar.

 

Nous avons quitté la verdoyante baie de Marmaris, pour rejoindre l'île de Simi (île grecque à une encablure des côtes turques), rocailleuse, comme toutes les Cyclades.  Mouillage forain, comme on les aime, car il n'y a pas foule (deux bateaux). C'est donc plutôt calme. Tout comme le vent d'ailleurs ! Juste une brise de journée, le temps de faire quelques miles... et le soleil inexorablement : pas un nuage depuis fin avril ! Quant à l'eau entre 26 et 28 degrés. Voilà à quel quotidien nous sommes soumis....

 

Mais bon, tout cela ne va pas durer. Effectivement notre rentrée est programmée pour le 16 septembre... Trouverons nous à Paris le fameux été indien , ou les nuages? Qui sait...

 

En attendant nous ne savons pas où nous allons laisser le bateau. Nous avons plusieurs options... une seule certitude ce sera en Turquie, histoire d'y revenir dès le printemps prochain, au moment où la nature exulte.

 

Pour l'heure, nous allons rejoindre cette bande de joyeux lurons turcs... histoire de finir en beauté !

 

On vous tiendra au courant : promis !

 

 

la CAPPADOCE juillet 2011

 

Nous avons laissé  GREEN ISLAND à Kas, pour profiter d'une escapade en Anatolie centrale et notamment pour visiter la Cappadoce. Notre périple de 1800 km nous a permis de visiter Antalya, Side, Konya et toute la région de la Cappadoce.

vue sur la marina de KAS

 

ANTALYA

 

la baie d'Antalya

 

ANTALYA est une ville de 1 200 000 habitants.

C'est une ville infernale où le climat l'été est pesant : 40 degré avec un taux d'humidité très élevé.

Lorsque vous arrivez en provenance de l'ouest, vous longez l'immense plage qui borde le golfe d' ANTALYA, avec ses dizaines de milliers de personnes, qui s'entassent entre mer et restaurants!

 

L'intérêt d' ANTALYA réside dans sa vieille ville, près de l'ancien port, pleine de charme avec ses vieilles demeures ottomanes datant du 18 et 19e siècle. Elles on été restaurées avec beaucoup de goût, faisant ressortir le raffinement de cette architecture.

 

maison ottomane

 

SIDE

 

Cité gréco-romaine, SIDE est un musée en plein air , où les restaurants, bars et boutiques se sont installés entre les ruines. Elle reçoit la visite de milliers de touristes en provenance des stations balnéaires avoisinantes. A ce propos nous en avons traversé une, avant d'arriver à SIDE, car nous cherchions un gîte pour la nuit. C'était un complexe d'une laideur sans nom, qui ressemblait plus à Dysneyland qu'à une station balnéaire. Nous avons fuit et à SIDE nous avons trouvé une pension pour 47 euros pour deux personnes ; dîner, chambre et petit dej compris ! C'est l' ATO PENSYON.

 

KONYA

 

KONYA est une ville de 900 000 habitants. Elle est située au cœur de la steppe anatolienne, véritable grenier à blé de la TURQUIE. Lorsque vous empruntez la route qui relie KONYA à ASKARAY (dans l'est de KONYA), distante de 180 km vous empruntez la route de la soie (parsemée de CARAVANSERAILS) ; route désespérément rectiligne, qui traverse des immensités de champs de blés, jusqu'à plus loin que l'horizon.

 

KONYA est une ville sainte, qui passe pour être la ville la plus pratiquante de la Turquie. Force est de constater que plus de la moitié des femmes portent le foulard, contrairement aux autres villes. Le voile reste très marginal. Pourtant KONYA n'est pas une ville austère, même si on n'y vend pas d'alcool !

C'est surtout un lieu de pèlerinage pour les musulmans. Ils viennent y célébrer le culte du soufisme incarné par le poète prédicateur, MEVLANA et de l'ordre qu'il a créé : les DERVICHES TOURNEURS, communauté religieuse au service du Maître, qui a été dissoute par ATATURK.

A propos d' ATATURK, il est intéressant de noter que l'on ne voit aucune photo de lui dans les lieux publics ou privés, dans toute l'Anatolie centrale. Ce qui n'est pas le cas dans les régions Méditerranéenne et Égéenne. Ce qui explique peut être que dans ces régions, ERDOGAN n'obtient pas la majorité des voix, contrairement en Anatolie centrale.

 

La CAPPADOCE : Quand la nature a laissé les traces de sa puissance et de son extravagance !!! et où l'homme est venu y protéger sa vie et sa foi.

 

Le choc est violent. Lorsque l'on arrive à GÖREME, après des heures de monotonie de la steppe Anatolienne, nous sommes soudain plongés dans un paysage lunaire, étrange, hallucinant d'autant que nous y sommes arrivés entre chien et loup.

Pendant deux jours nous avons découvert ce que la nature a fabriqué : les cônes de tuf, les cheminées de fées, les canyons au sein desquels prospèrent des vallées verdoyantes.

Et surtout ces étranges habitations creusées dans ces cônes où l'homme se protégeait et priait. Il reste encore un grand nombre d'églises rupestres, où les ornements picturaux sont encore visibles ; mais pour combien de temps?

 

 

 

Et sous ces villes il existait des villes ! Villes souterraines à l'abri des invasions où s'entassaient animaux et humains. De grande roues mobiles en pierre à chaque étage permettaient d'en fermer l'accès. La plus grande ville souterraine connue à ce jour, fait 13 étages ! Claustrophobes s'abstenir...

Nous avons tenus 15 minutes pour deux étages!

 

 

 

 

 

 

journal du 17 juillet 2011

dimanche,

Non, nous ne vous avons pas oubliés ; simplement nous sommes débordés! trop de choses à faire trop de choses à faire, trop de choses à voir... En fait du golfe de Fethiye, nous sommes descendus jusqu'à Finike, de mouillages sublimes en mouillages fabuleux. Le point d'orgue aura été KEKOVA qui est un véritable "spot", comme dirait quelqu'un que je connais bien!

Nous étions toujours accompagnés de nos amis turcs, ce qui explique le manque de temps, le soir pour vous écrire. Mais tout le monde s'est quitté... jusqu'au mois d'aout.

Aujourd'hui nous faisons une pose de cinq jours pour aller visiter... la CAPPADOCE !!! Vous aurez le droit à de belles photos,  j'espère.

 

journal du 03 juillet 2011

 

Dimanche 3 juillet 2011,

 

Nous voici depuis hier dans le golfe de Fethiye. Notre descente le long des côtes turques se confirme. La navigation a repris ses droits, enfin. Temps idéal, vent portant modéré, soleil, température avoisinant les 30 degrés. Et surtout des mouillages extraordinaires, plus beaux les uns que les autres, (d'après Véronique). Tous les soirs mouillage, ou ponton de fortune et restaurant à volonté, car nous sommes toujours avec nos acolytes turcs!

Les mots ne suffisent à décrire ces paysages extraordinaires, peut être quelques photos que nous allons vous mettre sur le site, et encore....

Le golfe de Fethiye a la particularité d'être fermé et rempli d'îles. C'est un plan d'eau idéal pour naviguer : un peu de vent et pas de mer.

journal du 16 juin 2011

 

Jeudi 16 juin 2011,

 

Nous avons fait encore une escapade en Grèce, sur l'île de Symi, à quelques encablures de la Turquie, puisqu'elle se situe dans le golfe de Datça. Sa capitale est à l'île, ce qu'une fleur exotique est au désert. Regardez les photos pour vous en rendre compte. Les maisons de toutes les couleurs se pressent les unes contre les autres de chaque côté du port. C'est une véritable merveille qu'il est possible de visiter à partir de Rhodes (avis aux amateurs).

Mais aujourd'hui retour sur les côtes turques, dans la baie de Bozborum, dans un mouillage forain. Cette partie de la Turquie, reste aride à l'instar des îles grecques du Dodécanèse.

Nous sommes désormais trois bateaux à naviguer ensemble. Cela écourte les nuits !!

 

 

le retour! à l'eau, juin 2011

Journal du dimanche 12 juin 2011

 Le retour en effet.

 le retour à l’eau enfin ! Après un mois passés au chantier de Bodrum, perchés à 5 mètres de haut ! Dans des conditions de confort digne du camping des flots bleus.

 Cela étant, nous n’avons pas eu l’occasion de nous ennuyer : travaux de peinture sur la coque, maintenances diverses et aussi attente interminable de la livraison d’un matériel en provenance de France. Donc, nos journées ont été bien occupées. .. Jusqu’au dernier moment.

 Ce séjour forcé nous a permis de rencontrer des gens agréables ; comme nous, perchés sur leur bateau. Beaucoup de français d’ailleurs. Bizarre ! Des gens bizarres aussi, avec des vies un peu hors du commun, décalées. Donc nos soirées n’ont pas été toujours tristes !!!

 Mais comme tout, cela n’a qu’un temps et, nous voici repartis sur les flots depuis vendredi soir : mise à l’eau à 17 heures. Enfin retrouvés les sensations d’un bateau sur l’eau. Retrouvés aussi, nos amis franco turcs sur leur bateau. Depuis nous naviguons de concert.

 Hier nous avons retrouvé la Grèce : l’Ile de KOS, sa ville verdoyante et colorée avec ses bougainvilliers, lauriers roses et ses hibiscus. Sans compter le platane d’Hippocrate, sous lequel il aurait transmis son savoir à ses élèves.

 Et ce soir nous sommes à nouveau en TURQUIE, dans un mouillage paradisiaque (encore) à proximité de DATCA (cherchez sur la carte !). Navigation de rêve, vent portant, sous le soleil. Premiers bains de la saison, l’eau est déjà à 22 degrés.

Journal DU 08 mai 2011

Dimanche,

 

pas grand chose à dire, sinon que nous travaillons commes des forcenés pour faire l'antifoulling (peinture de la coque qui se trouve immergée). Le chantier ressemble au camping des flots bleaus, mais en moins confortable !

Toujours d'énormes problèmes avec l'assurance...

Une vidéo est disponible sur la sortie de l'eau du bateau.

 

 

journal du 30 avril 2011

Journal du 30 avril 2011

Il fallait que cela arrive un jour, nous avons quitté Okluk Koyu, pour le chantier de Bodrum. Nos adieux ce sont prolongés, prolongés…  et il  clair que certains s’en souviendront, sous réserve qu’ils aient retrouvé la mémoire !!!

Nous sommes restés deux jours au mouillage à Bodrum, avant de pouvoir intégrer le chantier. Nous étions encore avec nos amis Kate et David ; et nous les avons quittés le jour où Kate et William s’unissaient ; comme quoi !

La mise au sec, hier, a duré quatre heures : gros travail et délicat. Désormais nous sommes perchés à 4 m de haut ; Vous imaginez la simplicité de mouvement pour les choses ordinaires, que je vous tais par décence. Même le camping des flots bleus fait figure de cinq étoiles. Comme dit Véro : « bonjour le voyage de noce ! Mais après le coup de foudre, c’est le septième ciel ! ».

Mieux qu’un long discours, nous allons vous mettre en ligne quelques vidéos et photos.

A part cela, toujours en attente du règlement définitif de l’assurance. Prise de tête ! Merci MMA « zéro traquas ! » ; mais que de soucis… ! Tous justes bons à assurer des vélos… et encore pas des vélos de course !

Demain 1er mai, fête du travail : nous allons gratter… la coque.

journal du 12 avril 2011

Mardi, 12 avril 2011,

La fin du séjour à Karaca Sogüt approche. Le départ pour Bodrum est imminent, enfin presque, car avant il faut organiser une grande fête, réunir une dernière fois cette petite communauté qui a cohabitée pendant tout ce temps. Tout le monde d’ailleurs quitte les lieux. Les suédois vont mettre le bateau au sec à Bodrum et rentrer en Suède pour travailler trois mois. Puis ils reviendront ! Les turcs vont se diriger vers Marmaris, les iltalo-australiens vers la Croatie. Ainsi va la vie… Nous quitterons cet endroit paradisiaque avec regret quand même. Tout est si doux ici…

Nous revenons d’un court séjour à Izmir et ses environs. Nous étions invités par d’autres voisins turcs qui viennent de temps en temps se ressourcer à Karaca Sogüt. Ils sont comédiens et dirigent une compagnie de théâtre. Ils présentaient  à Izmir une de leur création. Une pièce sur le thème de l’immigration. Malgré le texte en turc, nous avons tout compris !!!   Trois personnages, une femme deux hommes arrivent aux portes d’un nouveau pays en provenance de la région d’Istanbul, de la région d’Anatolie centrale et de la région Kurde. Après l’illusion d’un nouveau pays, d’une nouvelle vie, c’est la désillusion, et chacun repartira d’où il vient. Superbe moment de poésie. Ils sont accompagnés tout au long de la pièce par deux musiciens, qui nous font découvrir les chants traditionnels de leur région respective.

Cette pièce est jouée de temps en temps à l’étranger ; d’ailleurs ils revenaient de Francfort où ils avaient donné une représentation. Il n’y a qu’en France qu’ils ne peuvent pas jouer, bizarre…

Nous avons donc profité de ce séjour pour visiter les alentours. Deux points forts :

-          Le lac de Bafa avec sa réserve d’oiseaux  (250 espèces) et sa puissante nature (voir les photos).

-          L’incontournable Ephèse considéré comme le plus extraordinaire site gréco romain de la Turquie. A part les latrines et les maisons closes qui font rires les coréens et les japonais, je retiens surtout la bibliothèque de Celsus dont la façade est dans un magnifique état de conservation ; et qui était à l’origine un monument funéraire. Le théâtre qui pouvait recevoir jusqu’à 24 000 spectateurs est saisissant, mais nous préférons quand même celui d’Hiériapolis (Pamukkale) grâce à l’étonnante conservation de sa scène.

Izmir est une ville bruyante, avec ses 5 millions d’habitants ! cela nous changeait de Karaca Sogüt ! C’est une ville dynamique, intellectuelle et politiquement rebelle parait-il.

 

journal du 5 avril 2011

Journal du 5 avril,

Ce n’est pas que nous ne voulons pas vous donner de nos nouvelles, c’est que nous sommes débordés. C’est quand même un peu vrai dans  la mesure où les réparations sont allées bon train ces derniers temps.

A ce jour,  tout est prêt pour reprendre la mer : Pilote automatique, GPS, moteur, VHF, radar. Il ne reste comme élément essentiel que la centrale de navigation ; l’instrument qui donne la profondeur (ça peut servir),  le vent et la vitesse. Mais nous avons un problème d’importation pour ce matériel.

Bref les beaux jours reviennent. Au sens propre et au sens figuré. La campagne est en fleur. La température oscille entre 20/23 degrés la journée. La saison des pluies est derrière nous. Nous avons hâte de reprendre la mer, même si nous regretterons ce havre de paix qui nous a bercé depuis presque quatre mois. Mais ainsi va la vie. Il va falloir se quitter, non sans avoir organisé une dernière fête !

Demain, nous partons pour Izmir, où nos voisins, acteurs,  y présentent une pièce de théâtre, en turque dans le texte !!!! C’est l’occasion de se retrouver et de visiter Ephèse. Nous vous tiendront au courant.

journal du 20 mars 2011

Dimanche 20 mars,

Le printemps c’est pour demain. C’est toujours comme ça. C’est toujours pour demain….

Mais aujourd’hui, demain n’est pas loin. En effet après bien des hésitations, des tergiversations, l’assurance vient de consentir à nous verser 50% du devis des travaux. Nous allons enfin pouvoir accélérer  les choses et entreprendre les réparations minimum.  Si tout va bien d’ici 10 jours nous devrions être autonomes pour rallier Bodrum par nos propres moyens. Là, nous sortirons le bateau de l’eau pour un contrôle complet de la quille et du mât, monter les derniers appareils et hop !!! Nous serons prêts à reprendre notre route vers la Libye (enfin non, peut-être pas tout de suite). Nous allons nous contenter du sud de la côte turque. Il y a tellement de choses à visiter. Et c’est tellement plus calme.

En attendant, ici la vie continue son bonhomme de chemin, entre nos voisins,  les allers retours  à Marmaris et puis aussi quelques visites alentour. Le printemps c’est vraiment installé ; la température flirte avec les 19 degrés la journée et les bourgeons ont envahis les arbres.

En définitive,  la vie la vie est quand même douce à Karaca Sögut

journal du 08 mars 2011

19 heures,

 

Désormais je bois le raqui loin du clavier de l'ordinateur. Et cela me permet de vous proposer nos dernieres photos (enfin!).

Ca traine toujours du côté de l'assurance. Il y aurait même quelques points de contention !!!

pas facile....

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