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GUY CHAISE

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PARIS

Articles de greenisland

MISE A JOUR

Mise à jour du site le 25/02/2021

billet du 13 JUIN 2018

CARLO FORTE le 13 juin 2018

 

C'est le 31 MAI que nous sommes arrivés sur la côte nord de Minorque en provenance de Mallorque (Porto SOLERS).

Nous avons quitté Minorque le 4 juin pour la Sardaigne. 190 milles parcourus en 30 heures. Depuis nous sommes à CARLO FORTE sur la petite île de San Pietro qui se trouve dans le sud ouest de la Sardaigne. CARLO FORTE compte envirion 6 000 habitants originaires de l'île de Tarbarka en Tunisie, à l'époque peuplée de génois, mais qui avaient été délogés en 1742 par le Bey de Tunis.

Depuis nous sommes en stand by pour la traversée vers la Sicile ; mais les conditions météos ne sont pas très favorables. En fait depuis notre départ on ne peut pas dire que l'été se soit  installé durablement.

Nous profitons donc de cette charmante localité et de l'éxubérance des italiens !!!

Et aussi nous mangeons du thon, car depuis notre départ nous en avons pêché deux ! un de 18 KG et l'autre de 28 KG !!! Pour l'heure nous somme satués...!

 

la situation au 28 mai

Premier billet de l'année (enfin pour nos chers visiteurs).

Nous sommes donc arrivés le 4 mai sur le bateau. Le temps de faire faire le carénage au chantier plus quelques petites bricoles, nous avons rallié VALENCE le 16 mai. Sur le chantier nous avons rencontré un bateau français : SWING OUT ; depuis nous naviguons ensemble. Puis ce fut la traversée vers IBIZA (88 milles)... pendant tout ce temps nous avons pêché un thon de 17 KG pour 1m de long ! et oui! moi j'en ai un peu marre du thon !!!

Après IBIZA ce fut MALLORCE. Depuis le 21 mai nous sommes sur la côte NO de MALLORCE à PORTO SOLERS, en attente d'un réparation pour nos amis qui tarde à venir ; ce n'est pas très grave car nous avons tout notre temps. Cela nous permet de profiter de ce magnifique endroit et des environs tout au long de la chaine montagneuse de la TRAMONTANA et ses villages tous plus beau les uns que les autres : DEIA et VALLDEMOSSA où George SAND et CHOPIN y ont passé un hiver dans un cloitre où l'on peut visiter les trois cellules dans lesquelles ils on séjourné. C'est dans ce contexte que CHOPIN y a attrapé une pneumonie dont il mourra quelques temps après.

Sinon, côté météo, ce n'est pas encore l'été établit... des passages nuageux et surtout deux nuits blanches au mouillage pour cause de coup de vent ; encore la nuit dernière et toute la journée. A cette heure on dirait que ça se calme.

Programme à venir : remontée sur MINORQUE.

 

 

16 MAI 2017

Mardi 16 mai

 

Après notre escale prolongée à Cadix, nous avons mis le cap vers le sud : LA BARBATE, une marina à 30 milles de CADIX, mais au milieu de nul part ! Puis nous avons rallié TANGER, premier port marocain. Nous n'avons pas été déçu de l'escale : un port immonde face au quai des pêcheurs qui nous ont gratifiés de tous leurs détritus, des bouteilles plastiques aux entrailles des espadons ! Le quai était recouvert d'une épaisse couche de graisse : résultat une journée de travail pour essayer de nettoyer la coque les amarres et les par battages (à la machine à laver! Pas la coque...).

Il y a bien une nouvelle marina (finie avec 3 ans de retard...) mais pas encore ouverte, car sa majesté ne l'a pas encore inaugurée, tout comme la nouvelle mosquée et le nouveau port de pêche : donc tout est fermé !

Sinon les gens sont très agréables et ne manquent pas de bonne volonté, mais bon... et la vieille ville, la médina et la KASBA, et à visiter.

Quant aux formalités administratives, un vrai poème. Par exemple le jour du départ, il était impossible de faire les papiers deux heures avant ; c'est juste au moment où l'on part. Cela dit compte tenu de la procédure il aura fallut bien deux heures !

 

DEPUIS CHANGEMENT DE CAP

 

Nous avons pris la décision de sursoir à notre descente vers les CANARIES compte tenu des conditions météo actuelles : deux jours de bon vent pour quatre jours de baston.

Nous avons donc rallié GIBRALATAR. La traversée du détroit fut sportive, pour une rare fois nous étions harnachés.

Nous attendons paisiblement la fin d'un coup de vent d'EST pour remonter en méditerranée ; probablement pour passer une partie de l'été du côté des BALEARES, et redescendre vers le sud quand les conditions météos seront plus favorables pour nous.

 

16 MAI 2017

Mardi 16 mai

 

Après notre escale prolongée à Cadix, nous avons mis le cap vers le sud : LA BARBATE, une marina à 30 milles de CADIX, mais au milieu de nul part ! Puis nous avons rallié TANGER, premier port marocain. Nous n'avons pas été déçu de l'escale : un port immonde face au quai des pêcheurs qui nous ont gratifiés de tous leurs détritus, des bouteilles plastiques aux entrailles des espadons ! Le quai était recouvert d'une épaisse couche de graisse : résultat une journée de travail pour essayer de nettoyer la coque les amarres et les par battages (à la machine à laver! Pas la coque...).

Il y a bien une nouvelle marina (finie avec 3 ans de retard...) mais pas encore ouverte, car sa majesté ne l'a pas encore inaugurée, tout comme la nouvelle mosquée et le nouveau port de pêche : donc tout est fermé !

Sinon les gens sont très agréables et ne manquent pas de bonne volonté, mais bon... et la vieille ville, la médina et la KASBA, et à visiter.

Quant aux formalités administratives, un vrai poème. Par exemple le jour du départ, il était impossible de faire les papiers deux heures avant ; c'est juste au moment où l'on part. Cela dit compte tenu de la procédure il aura fallut bien deux heures !

 

DEPUIS CHANGEMENT DE CAP

 

Nous avons pris la décision de sursoir à notre descente vers les CANARIES compte tenu des conditions météo actuelles : deux jours de bon vent pour quatre jours de baston.

Nous avons donc rallié GIBRALATAR. La traversée du détroit fut sportive, pour une rare fois nous étions harnachés.

Nous attendons paisiblement la fin d'un coup de vent d'EST pour remonter en méditerranée ; probablement pour passer une partie de l'été du côté des BALEARES, et redescendre vers le sud quand les conditions météos seront plus favorables pour nous.

 

02 MAI 2017

Mardi 02 mai 2017

 

Premier bulletin de l'année.

Nous avons donc retrouvé GREEN ISLAND le 5 avril au chantier à Lagos. Après avoir fait constaté un cintrage de la coque lors de sa mise au sec en aout dernier... débat d'expert à n'en plus finir, disculpant la responsabilité du chantier !!!. et pourtant... En conclusion l'assurance a pris en charge les réparations (pas grand chose quand même), et le bateau a pu être remis à l'eau le lundi 24 avril. Première chose à faire prendre un mouillage pas très loin pour s'assurer que tout est en ordre. Tout fonctionne !

Le 25, départ de Portimao pour Cadix . Nous étions accompagnés de nos amis Philippe et Babette (pour ceux qui connaissent). 120 miles à parcourir dans un vent ¾ arrière de 20/25 nœuds avec une mer formée et chaotique.

Nous sommes arrivés à Cadix rincés !

Depuis nous visitons la région grâce à leurs enfants qui habitent à proximité dans le sud, un endroit fantastique.

Nous réfléchissons à la meilleure option pour rejoindre les Canaries. Pour l'instant trop de vent pendant les quelques jours à venir. Via Madère ? Par les côtes espagnoles ? À suivre ...

28 MAI 2016

Depuis notre arrivée à LAGOS, nous n'avons pas beaucoup bougé, puisqu'aujourd'hui 28 mai, nous sommes à PORTIMAO, à 6 miles !

Pendant toute cette période, le temps ne nous a pas gâté. En fait le beau temps, c'est à dire le soleil, est revenu à partir de mi-mai. Mais les vents sont restés et restent défavorables pour envisager une route vers Madère. Tous les jours on espère une bascule pour les jours à venir, mais au fur et à mesure que l'échéance se rapproche les vents du nord s'éloignent. Or à cette époque nous devrions bénéficier de ces vents (les alizés portugais).

Maintenant la prochaine fenêtre se situe vers le 5 juin ! INCH'ALLAH...

Mais bon, nous avons profité de tout ce temps pour travailler sur Green Island et puis pour visiter l'ALGARVE.

C'est une région magnifique, entre l'arrière pays très montagneux, le cap SOA VINCENTE, impressionnant. C'est la pointe la plus sud ouest de l'Europe. La côte est particulièrement accidentée. Comme la roche a l'air d'être très friable, cela a sculpté, avec le temps, des rochers fantasmagoriques ; un mélange de Bretagne et de Corse, nous disaient des portugais. Et de plus, cette fragilité de la roche a donné des plages immenses de sable fin : un vrai régal ! Sauf que l'eau est froide : entre 18 et 20 degrés. J'ai le souvenir d'une plongée qu'il m'a fallu faire sous le bateau pour dégager l'hélice d'un « tissus » qui s'y était accroché... la prochaine fois je mets ma combinaison !

 

Les villes côtières sont très agréables :

  • LAGOS très prisée des touristes, et des résidents étrangers, Anglais et Français qui viennent y chercher un paradis fiscal. Ils sont en effet exonérés d'impôts pendant dix ans, s'ils s'installent au Portugal. Cela a permis aux agences immobilières de prospérer. Il y a en a des wagons. Avec souvent des villas somptueuses, entre LAGOS et PORTMAO. Même si dans la périphérie de PORTIMAO, ils ont construits des buildings un peu trop visibles du large..

    Il y a aussi à LAGOS un restaurant qui est une institution (au moins 300 couverts) qui vous sert un plat du jour, différent à chaque fois, pour la modique somme de 5 euros en moyenne ; sans compter le vin de la casa : 3 euros le litre ! Et c'est excellent avec, en plus un service très classe.

  • PORTIMAO est avant tout, un grand port de pêche, spécialisé dans la sardine. C'est une ville moins touristique que LAGOS, qui a moins de charme, mais aussi plus authentique.

  • FARO est la ville phare de L'Algarve, son centre historique est vraiment à parcourir ; même si on a vite fait le tour. Et il y a restaurant excellent, au guide Michelin, qui propose un menu à 15 euros le midi. Mais on vous recommande quand même de prendre la carte.

  • Quant à ALBUFERRRA, on peut aisément passer son chemin : c'est un sous ST TROP envahi de marchands du temple !

 

Mais il y a aussi les cigognes qui nichent quelques fois dans des endroits improbables (voir la photo). Ils semblerait qu'elles migrent de moins en moins à cause de la nourriture qu'elles trouvent, sur place, en Espagne et au Portugal, dans les décharges à ciel ouvert !!

 

Et surtout ces portugais qui sont si accueillants, simples et toujours joviaux.

 

Voilà. Nous sommes le samedi 28 mai. Ce matin un gros grain nous a réveillé : plus de 30 nds de vent ; pluie battante. IL va y avoir du vent soutenu toute la journée. Mais demain ça devrait aller mieux !

 

premier billet 2016

Nous avons retrouvé GREEN ISLAND le 16 Mars à Cadiz, plus exactement à Santa Maria , qui se situe au sud de la baie de Cadiz.

Dès lors, longues journées pour réarmer le bateau. Nous avons mis à l'eau vendredi dernier . Au moment de quitter la darse, la batterie a lâcher ; donc remorquage par la marina jusqu'au ponton... ça démarrait fort ! Mais tout est rentré dans l'ordre.

Samedi, nous avons quitté notre port d'hivernage pour faire route sur Lisbonne que nous pensons atteindre prochainement... ? car la météo est très incertaine pour les jours à venir.

Après avoir passé Huelva, puis Faro (première escale portugaise), nous avons rejoint le cap ST Vincent : la pointe sud-ouest de la péninsule ibérique, en vue de nous positionner pour une remontée nord sur Lisbonne. Mais nous avons été obligés de rebrousser chemin à cause de la houle de face dans des creux de 6 mètres. C'était très impressionnant...

Donc ce soir nous sommes dans la marina de Lagos, avec un coup de vent en cours ; mais nous sommes protégés et nous apprécions le confort d'une marina, après une semaine de mouillage.

Nous devrions visiter la ville demain, si nos réparations multiples nous en laissent le temps !

Depuis notre départ nous avons pêché un petit thon et une mouette, attrapée par la patte ( !) ; donc une fois ramenée il a fallut lui couper ses ergots . Le plus incroyable c'est qu'une cinquantaine de leurs congénères volaient autour, sans doute par solidarité.

Et puis nous avons rencontré des dizaines de dauphins qui nous ont accompagné, et joué avec nous. Cela reste toujours magique.

 

 

billet du 5 juillet 2015

Journal du 05 juillet 2015

 

 

Nous avons quitté CARLOFORTE le 2 juillet à 6 heures pour Minorque (PUERTO MAHON, sur la côte Est).

190 milles à parcourir sans vent (donc presque tout au moteur) et avec une houle formée, trois quart arrière : navigation éprouvante.

Et au bout de 40 heures, la récompense : l'arrivée à Minorque à Puerto MAHON.

 

Nous aurons passé une semaine à CARLOFORTE avec bonheur, tellement cette bourgade est charmante. Il y règne une atmosphère paisible, les habitants sont encore plus italiens : joyeux, accueillants, disponibles ; les français devraient prendre quelques leçons !

Nous étions trois bateaux à couple sur le quai public (gratuit!) : nos amis, rencontrés l'année dernière à Syracuse, que nous avons retrouvé à Pantelleria ; nous devrions nous suivre jusqu'aux Canaries. Ils ont quitté la France depuis deux ans pour un « tour du monde », avec leur fille de 8 ans, la chienne « SLOOP » et le chat « KEETCH ». Un ami les accompagne pour quelques temps.

Et puis un couple avec leurs deux filles (8 et 13 ans), qui ont décidé de faire un break de huit mois. Ils sont partis de Lorient et devraient relâcher en Turquie.

C'est ainsi que les soirées se sont prolongées.

Nous avons quitté l'Italie avec regrets, tant il y fait bon vivre. L'Espagne sera une autre expérience à vivre.

Minorque est la plus petite des trois îles principales des Baléares avec Majorque et Ibiza. C'est aussi la plus pittoresque et la mieux préservée.

Sa capitale, Puerto MAHON est un port au fond d'une baie, qui est protégée de tous les vents.

Découverte de la ville hier soir, et de ses tapas dégustés au marché aux poissons... folklore assuré !

 

billet du 26 juin 2015

Journal du 26 juin 2015

 

Notre séjour à Trapani aura duré 12 jours. En attente d'une pièce moteur qui venait du nord de l'Italie (il s'agissait d'une durite du circuit de refroidissement), et d'une bonne fenêtre météo pour rallier la Sardaigne. Les gardes côtes qui ne nous accordaient que 48 heures au mouillage dans le port, nous aurons supporté bien plus ! En fait ils auront été bienveillants.

Nous mettrons à profit ce séjour pour découvrir Trapani et ses environs : Erice, village médiéval perché à 750 m au dessus de la ville.

Trapani ne manque pas de charme, notamment la vieille ville, mais qui est assez circonscrite. Nous profiterons tous les matins du marché aux poissons : calamars, gambas, espadon, …

C'est un peu avec regret que nous quitterons la Sicile et les Siciliens, tant il y fait bon vivre.

 

Lundi 22 juin 5 heures, nous quittons le port de Trapani. Le jour commence à se lever. Nous naviguons avec prudence car le plan d'eau est encombré d'embarcations de pêche.

A 8 heures la route est libre et nous avons de l'eau à courir jusqu' à la côte sud ouest de la Sardaigne distante de 190 milles, que nous parcourrons en 32 heures.

La journée est une alternance de voile et de moteur. En revanche la nuit est idéale : 15 nœuds de vent de travers de 20 heures à 5 heures du matin, heure à laquelle le vent nous abandonne jusqu'à notre arrivée à Porto di Teulada. Dans la nuit nous aurons embarqué trois calamars volants ; c'est bien la première fois que nous en voyons.

Porto di Teulada est une marina charmante, entourée de collines boisées, mais perdue au milieu de nul part : le village est à 7 km. Au moins c'est calme.

 

Le 24, nous quittons Porto di Teulada pour prendre un mouillage dans une baie sur la côte ouest : Porto Pino. C'est un endroit charmant. Les fonds sont de sable et la mer est turquoise. Une grande plage de sable blanc parcoure la baie. Sur la partie ouest il y a un chenal qui même à des étangs. Il est bordé de villas cachées dans la pinède. Cet endroit est un paradis.

 

Aujourd'hui, 26 juin.

Nos sommes à Carloforte, la seule commune de l'île de San Pietro, située en face de la Sardaigne : un charme fou ! Photos à venir bien entendu...

Nous y resterons quelques jours pour profiter d'un festival qui démarre ce soir et d'une bonne fenêtre météo pour Les Baléares...

billet du 12 JUIN 2015

Vendredi 12 mai 2015

 

Départ pour Linosa le 29 mai à 5h 30 ; Toute la traversée au moteur pendant 13 heures.

Linosa, petite île volcanique (5 km2) qui fait partie des îles Pélagies, avec notamment Lampedusa bien connue.

Linosa comprend 200 âmes qui ont l'air d'y vivre paisiblement ; il y règne une atmosphère très particulière.C'est aussi une île qui est idéalement située sur la voie de migration de milliers d'oiseaux venant d'Afrique et de Sibérie...

 

Le lendemain départ pour Pantelleria toujours au moteur !

Sur le parcours nous avons rencontré de nombreuses tortues, en route pour Lampedusa (c'est là qu'elles vont nidifier). C'est à 20 milles de Pantelleria que nous avons pêché un thon rouge de 9 kg ! Une demi heure pour le remonter ; une demi heure pour le couper en tranches ; une heure pour laver le sang répandu sur le bateau !!!...

Mais cette prise nous a nourri pendant plusieurs jours !

Nous sommes restés à Pantelleria une semaine à cause d'une fuite sur le circuit de refroidissement du moteur. Nous avons attendu, en vain une pièce qui n'est jamais venue. Aussi une réparation de fortune a fait l'affaire en attendant mieux à Trapani.

La découverte de Pantelleria fut un enchantement. Végétation, criques, villages, tout est réuni pour en faire un véritable paradis. Sans oublier son vin dont la réputation n'est pas usurpée ; notamment le Passito qui s'apparente à un muscat, mais en moins sucré et plus alcoolisé.

 

C'est le 7 juin en soirée que nous sommes arrivés sur l'île de Favignana : le paradis sur terre...

Une eau cristalline comme aux Seychelles , des plages magnifiques et un village charmant : l'envie d'y poser son sac.

Aujourd'hui Trapani. Autre lieu autre décor. La fameuse pièce moteur devrait arriver lundi. En attendant nous sommes dans l'attente d'un coup de vent.

Les gardes côtes nous ont cherché des poux dans la tête ; parait-il que l'on ne peut pas rester plus de 48 heures au mouillage dans le port ! Drôle de règle...

Mais après de longs palabres, on devrait pouvoir rester jusqu'à lundi.

Après tout cela, il va falloir attendre la bonne fenêtre météo pour rallier la Sardaigne (160 miles, c'est à dire environ 30 heures).

 

 

billet 27 mai 2015

Mercredi 27 mai,

 

Nous avons enfin quitté le chantier le 25 mai. Sans regrets car cela signifiait la fin des travaux. Nous allons donc pouvoir faire route. Mais nous sommes toujours à Malte dans une baie (St Paul' s Bay), sur la côte Nord. Nous sommes en attente d'une bascule de vent favorable pour monter sur Pantelleria, via Linosa, c'est à dire un vent d'Est, sud-Est au lieu du Nord-Ouest qui souffle fort aujourdh'hui (25 nds). Heureusement nous sommes attachés sur une bouée, ce qui concourre à la tranquilité.

Nous devrions partir pour Linosa vendredi.

 

 

billet du 23 MAI 2015

Billet du 23 mai 2015

 

Enfin quelques nouvelles de Green Island...

Il faut dire que nous avons chaumé depuis trois semaines.

Nous avons quitté Marina Ragusa le 29 mai en direction de Malte.

La traversée (50 miles) fut agréable par vent de travers avec un vent modéré.

Nous étions accompagnés par nos amis stambouliottes, qui nous avaient rejoint  quelques jours auparavant ; ce qui nous a permis de revisiter les sites incontournables (pour nous) que sont Syracuse et Noto.

La mise en chantier du bateau a eue lieu le 4 mai au matin... stress assuré ! Nous avons passé 15 jours perchés à 6 m de haut à préparer le bateau : antifouling (peinture de la partie immergée, polish de la coque et diverses réparations...).

Et puis la mise à l'eau est enfin arrivée lundi dernier. Mais il a fallut encore gérer quelques pannes sournoises. Ce soir le bateau est opérationnel ; il suffit jute d'attendre la fin du coup de vent pour enfin quitter le ponton du chantier, certainement lundi.

Nous avons quand même profité de ce séjour pour visiter Malte, cette petite île chargée d'histoire religieuse et guerrière ; rempart de l'occident chrétien contre l’empire ottoman. Il en reste une citadelle imprenable, La Valette, magnifique d'architecture avec ses palais (les auberges) habités par les chevaliers de l'ordre de Saint Jean. Et donc ses innombrables églises, signe d'une ferveur religieuse encore présente : certaines femmes se signent en montant dans le bus (elles n'ont peut être pas tord).

Le bus coûte 1.50 € pour des trajets illimités jusqu'à 20 heures.

Aujourd'hui Malte conserve sa culture anglo-saxonne, au détriment de l'Italie si proche, mais que l'histoire a refoulée. Même si on y parle encore souvent italien et que la langue maltaise est un mélange, notamment d'arabe, d'italien, avec quand même quelques mots français (par exemple : « bonjour »).

Joyaux d'architecture cette île vit avec ses contraintes :

  • une densité par habitant la plus forte d'Europe

  • aucune production locale, notamment agricole, qui oblige l'île à tout importer,

  • très peu de ressource d'eau. Malte dispose d'un système de dessalinisation de l'eau de mer qui l' approvisionne en eau douce, mais qui consomme un tiers de sa capacité électrique.

Et puis aussi l'arrivée massive de réfugiés en provenance des côtes Libyennes, qui fait sujet de conversation lorsque l'on discute avec les locaux... espace de Schengen tant recherché.

Mais il y fait bon vivre, la preuve...

 

 

16 avril 2015

Nous avons enfin retrouvé GREEN ISLAND, sous le ciel bleu de la SICILE.

Le voyage a été mouvementé, puisqu'à Orly un de nos deux sacs a été éventré. Nos affaires ont été mises dans un sac plastique !! Quant au deuxième il a été égaré entre Milan et Catane... ! Toutefois il devrait nous parvenir dans les 48 heures. Attendons... dans la bonne humeur.

Malgré ces avatars, la remise en service du bateau a démarré. Tout fonctionne correctement. 

Enfin loin des bruits de la ville.

Nous devrions quitter la SICILE pour MALTE fin avril. D'ici là...

journal du 13 OCTOBRE 2014

Journal de bord du 13 OCTOBRE 2014

Et bien c'est fini pour cette année. En effet, nous allons retrouver la terre ferme et Paris dans quelques heures.

Depuis le 17 septembre, date de notre dernier journal, nous avons fait escale à Pozallo, port sans charme, mais vent oblige. Nous sommes rentrés à Marina di Ragusa, notre destination finale, le 23 septembre. Nous avons décidé de shunter Malte à cause d'une météo incertaine à cette période.

Marina di Ragusa est une marina moderne un peu à l'écart de la petite station balnéaire du même nom. C'est le lieu d'hivernage de nombreux anglais. Ils s'organisent donc à l'anglaise : ils se reçoivent, organisent des happy hours deux fois par semaine, font de la gym tous les matins et boivent de la bière toute la journée. Nous, nous n'avons pas chômé pendant toute cette période. L'hivernage du bateau est un travail considérable... Mais cela ne nous a pas empêché de visiter aux alentours ; Ragusa où s'entremêlent le baroque et le médiéval ; Agrigente bien entendu (mais nous en attendions tant que nous sommes restés sur notre faim).

La station balnéaire de Marina di Ragusa est charmante ; ambiance feutrée et paisible. Il faut dire que nous y étions à la bonne période car l'été elle passe de 3 000 habitants à 50 000. Octobre est la bonne saison pour profiter de ses immenses plages de sable blanc où les fonds descendent si lentement, qu' à 50 mètre du rivage vous avez de l'eau à hauteur de genoux. L'eau est encore à 26 et la température oscille entre 28 et 30.

Nous avons quitté le bateau le 10 octobre, non sans avoir pris un dernier bain !

C'est à Palerme que nous avons terminé ce voyage de 6 mois ; Palerme ville extravagante et magique où s'entasse palais et églises dans un mélange …. de style baroque et arabo-byrantin. Si vous passez par là, ne ratez pas la cathédrale de Monreale et ses 6 400 m2 de mosaïques sur fond d'or.

Notre voyage se termine ; nous n'aurons parcouru que 1 800 milles. Il faut dire que nous avons longuement profité d'endroits paradisiaques, comme Nidri, à Levkas et bien entendu Syracuse.

Nous vous remercions de vos nombreuses visites (900 visites entre début juin et maintenant).

A l'année prochaine pour un nouveau périple, qui n'est pas encore défini....

Véronique et Guy 

journal du 17 septembre 2014

JOURNAL DU 17 SEPTEMBRE 2014

Syracuse c'est fini ! « et dire que... »

Mais depuis le 25 août que nous y étions, il fallait bien partir.

Syracuse est une ville envoutante où il fait bon vivre ; Cicéron n'a t il pas dit qu'elle était la plus belle ville du monde, et ce soir nous confirmons.

Visiter Ortigia, la vieille ville, est une pure merveille. Les maisons, les palais, avec leurs balcons, le tout dans le plus pur style baroque.

Mais c'est surtout cette atmosphère très particulière, où nous entrons dans une autre dimension le passé, le présent... et puis ces gens accueillants, chaleureux, joyeux : que du bonheur !

Sans compter la gastronomie !!!! les pâtes fraiches, les traiteurs exceptionnels, : la charcuterie ; on vous recommande aussi, la crème de mozzarella : une pure merveille ! La profusion de produits sur le marché, entre les poissons (l'espadon...) , les fruits et légumes !

Donc hier nous avons fait une première tentative, pour nous extraire de ce paradis. Mais un vent contraire de 20 nœuds, nous a fait rebrousser chemin : pas confort et surtout des bords à tirer sans cesse.

Aujourd'hui tout a changé vent travers 10 nœuds, mer belle. Mais nous remarquons que le temps devient capricieux... la saison avance. Heureusement que la température reste convenable : 27 degrés en moyenne la journée.

Nous sommes ce soir mouillés dans le petit port de pêche de Porto Palo, à la pointe sud de la Sicile. Demain nous devrions rallier Ragusa, car l'option Malte s'éloigne  : en effet nous attendons un avis de grand frais dans les heures à venir ; alors peut être plus tard ?

journal du 30 AOUT 2014

JOURNAL DU 30 AOUT

Non, nous n'avons pas délaissé le site, mais depuis notre arrivée en Sicile, c'est plutôt farniente.

Nous avons eu de la famille à bord pendant tout ce mois d'août ; donc ambiance assurée, et allers retours entre Taormina, Catane et Syracuse. Là nous avons posé nos pénates depuis quelques jours et profitons de cette ville merveilleuse au charme authentique. Aujourd'hui visite de la ville de NOTO, reconstruite après le tremblement de terre de 1693, dans le plus pur style baroque. C'est époustouflant. D'ailleurs allez voir les photos.

Notre retour est programmé pour le 13 Octobre.

En attendant nous allons explorer la côte sud-ouest de la Sicile et peut être Malte si la météo le permet.

Affaire à suivre....

journal du 8 août 2014

Journal du vendredi 08 août

Depuis notre dernier journal, nous avons parcouru quelques milles, puisque nous voici en Sicile !

De Corfou, la route a été longue, harassante et ennuyeuse à cause d'une météo instable : pas de vent, trop de vent et ainsi de suite. Nous avions choisi l'option, compte tenu de la météo, de faire des mouillages intermédiaires : Santa Maria de Leuca, Crotone, Rocella Ionica (là à la marina), et enfin la Sicile avec un atterrissage à Taormina.

Rocella Ionica, où je me suis fait remarquer pour une déshydratation (mais si), outre le samu local, qui m'a perfusé (mais pas d'ouzo), j'ai eu le plaisir d'avoir la visite de tous les corps d'armée : coast guards, guardia finanza, police locale ; et tous avec leurs godillots sur le bateau !!!!

Depuis nous vadrouillons entre Marzamemi, Syracuse, Catane et Taormina, où nous sommes revenus hier.

Nous avons été ravis de retrouver cette Italie, où enfin on mange bien ! Nous en avions perdu l'habitude. Et puis aussi la magnificence de Syracuse, le brouhaha de Catane et son marché hallucinant. Taormina (l'oeillet à la boutonnière de la Sicile), mais qui malheureusement est devenue une usine à touristes. Et aussi le théâtre grec de Syracuse (le plus grand du monde : 20 000 places), taillé dans la roche, le théâtre de Taormina, avec une vue imprenable sur la baie. Il y avait des gens qui autrefois avaient du goût.

Mais tout à un revers : le prix exorbitant des marinas, à proscrire donc. Et même une bouée dans la baie de Taormina que l'on vous propose pour 70 € la nuit.

Le comble : au mouillage, devant le petit port de Giardina (l'anse sud de Taormina), il n'est pas possible de débarquer avec l'annexe et si vous ne faites que déposer des passagers, le droit de passage pour ces derniers est de 5 €. La mafia se porte bien !

Sinon, l'Etna est toujours là et nous a offert une belle coulée de lave hier soir.

Journal du 15 juillet 2014

JDB du 15 juillet 2014

Après une semaine passée à Préveza (on a eu le temps de flâner, de faire quelques travaux d'utilité publique et de regarder quelques matchs de foot), nous avons repris notre route infernale !

Hier la baie de Parga, qui est paraît-il le St Tropez grec... sauf que nous avons passé la nuit au mouillage sans dormir à cause du roulis ! En plus la baie est très éloignée du village, donc difficile de descendre à terre ; et comble de bonheur la météo annonçait des orages. Nous avons donc pris la direction d'un endroit plus sûr. Ce soir nous sommes  à Igoumenista, en face de Corfou. C'est un port terminal de ferries, sans attraits particuliers ! mais nous sommes à l'abri ;  l'orage est passé, le calme est revenu. Sauf qu'en revenant des courses dans la ville, nous avons eu la surprise de découvrir un individu installé dans le cockpit, dégustant un café frappé !!! 

JDB du 4 juillet 2014

JDB du 04 JUILLET 2014

Toujours sur l'île de LEFKAS.

Après 12 jours passés dans le mouillage de la baie tranquille, à NIDRI nous avons décidé de nous bouger... et de faire 7 milles pour aller dans la marina de LEFKAS.

Bien entendu nous avons profité de ce long séjour pour visiter l'île, qui est magnifique, notamment sur sa côte ouest très sauvage, où les plages n'ont rien à envier à celles des Seychelles ! (enfin presque). Il y a aussi ces paysages de montagne luxuriants, avec une végétation telle, qu'elle gagne sur les petites routes : impressionnant !

Et nous avons loué un voilier !!!! masochisme ? C'était un 6,50 m qui nous a changé de GREEN ISLAND. Véronique, capitaine d'un jour, a failli arracher toutes les écoutes tellement cela lui semblait facile à manoeuvrer !

La ville de LEFKAS, où nous sommes, est particulièrement charmante, notamment la vieille ville, où l'influence italienne (vénitienne) est présente. Maisons à petits balcons, colorées de tons pastels, dans des rues étroites, où bien entendu le linge sèche !

Ce soir France Allemagne en quart de finale de la coupe du monde. Un bateau allemand vient de se mettre à notre bâbord. Nous avons installé une bordée de canons. Nous avons désormais « une puissance de tir d'un croiseur avec des flingues de concours » (les tontons flingueurs) !

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