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journal du 14 octobre 2010

Le 14 octobre,

 

Cela fait maintenant quatre jours que nous sommes sur l'île de Kythnos (dans le port de Loutra, sur la côte Est de l'île). Les nuages bas nous accompagnent depuis. De plus, un régime d'Est, nous empêche de progresser vers Mykonos. On attend une bascule de vent (ouest) pour partir. Ce sera probablement le cas demain vendredi.

Nous avons profité de ce séjour pour effectuer notre nième réparation : une fuite de gasoil au niveau de la pompe à injection! C'est le spécialiste local qui est pêcheur, loueur de voitures et accessoirement mécanicien, qui nous a réparé avec les moyens du bord : du sicaflex pour remplacer le joint défectueux.

Aujourd'hui visite de l'île qui nous a permis de réaliser un reportage photos, dont vous pourrez voir quelques extraits.

Nous avons enfin découvert de bons restaurants en Grèce ; c'est quand même la première fois depuis plus de trois mois !!! il y en a deux sur le port qui nous permettent de passer le temps... !

Au moment où sont écrites ces lignes une pluie diluvienne s'abat sur le port ; le baromètre a chuté sérieusement ; mais quel est notre devenir?

Ce n'est pas fini. A 18 h 30 un avis d'urgence vient d'être émis par les gardes côtes : vent violent de nord. Tout le monde est en branle bas de combat, car le vent va souffler de travers et nous sommes à l'ancre. Les autorités du port nous ont demandé de nous amarrer les uns les autres, sachant que c'est le bateau le plus au vent, mais relié au quai, qui devrait nous retenir... l'aventure continue. Heureusement que l'ouzo est frais!

Et en plus l'ambiance est feutrée, car il n'y a plus d'électricité sur l'île....

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Commentaires (1)

1. Alain 17/10/2010

Vous, j’sais pas ;
Mais moi le dimanche, ça me donne envie de faire de la politique.
Il faut dire, mes enfants, que la semaine a été chargée.
Venez habiter Enghien, vous serez au cœur de l’évènement.
Enghien-les-Bains, est une petite bourgade de la banlieue parisienne, dont le chic désuet n’a d’égal que la moyenne d’âge de ses habitantes, richement emperlousées et qui fréquentent assidument le marché dominical dans l’intention de faire l’emplette d’un kilo de jolis navets trônant dignement sous les sunlights multicolores de l’étal de Monsieur Robert. Mais pour qui se prend-il ce camelot maraicher ? Probablement pour un DJ aux instincts légumier. Dans peu de temps, il ne va pas manquer de faire installer des stroboscopes et une boule à facettes, pour permettre au chaland valdoisien d’acquérir sur invitation nominative, un kilo de poireaux certes, mais façon « chez Régine »
Mais ce n’est pas tout. En effet, Enghien peut également s’enorgueillir de posséder également un Lycée. Jeudi dernier, les étudiants, dont l’âge variait de 15 à 18 ans, ont décidé d’organiser une vaste et bruyante manifestation dans les rues de cette délicate commune. Il fallait voir ça. Des slogans percutants, des mots d’ordre implacables et surtout des chansons réalistes, dont je ne peux me retenir de vous livrer le plus beau couplet :
« Le bus, … c’est pourri,
Nous on veut des Ferrari »
Non sérieusement, c’était pathétique. Tous ces jeunes dans la rue tentant faire prendre conscience aux badauds parkinsoniens l’intérêt de maintenir l’âge de la retraite à 60 ans. Les jeunes, ce n’est pas qu’un ramassis d’adolescents encagoulés, déambulant en Nike règlementaires, avec un IPod greffé sur les oreilles débitant le dernier tube de Lady Gaga et les Caramels (je ne suis pas totalement sûr du nom pris par ses musiciens). Non ce n’est pas cela. C’est une tranche de la population hautement consciente de l’intérêt primordial de la retraite. La preuve : ils s’en préoccupent au bas mot, pas moins de 45 ans avant qu’elle ne leur arrive.
Mais, troubler l’ordre public est une affaire grave. Alors (je suis sérieux) nous avons eu pendant environ une heure, le ballet d’un hélicoptère de la Gendarmerie Nationale équipé d’une caméra pour filmer cette joyeuse manifestation. Un véritable Apocalypse Now made in France vraisemblablement scénarisé par ce talentueux Brice Hortefeux-à volonté. Seule manquait la chevauché des Walkiries.
Vivement la semaine prochaine, que je vous raconte par le menu le débarquement sur les rives du lac, des troupes du 2éme Régiment d’Infanterie de Marine partant à l’assaut de la crèche municipale.

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