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BILLETS de 2010

journal du 11 octobre 2010

lundi 11 octobre,

Après avoir passé quatre jours à lavrion, nous sommes arrivés hier soir à Kythnos (au port de Loutra), notre première île des cyclades (voir où nous trouver). Une traversée de 25 milles qui s'est effectuée sous la pluie, les nuages bas et une température digne de la Bretagne nord au mois de novembre. Mais aujourd'hui le relatif beau temps est revenu. Toutefois la météo n'est pas clémente et encore moins pour les jours à venir ; avec bien entendu un vent contraire. Nous allons donc attendre qu' Eole veuille nous sourire...

Kythnos est une île assez peu peuplée (1700 habitants) et sans touristes, exceptés les voiliers de location qui, au départ de Lavrion font ici leur première escale pour le tour des cyclades.La particularité de Loutra est ses sources chaudes qui se jettent dans la mer. Il y avait autrefois un établissement thermal qui, bien entendu, est aujourd'hui délabré.

journal 07 octobre 2010

Journal du 07 octobre,

Il pleut sur la ville... c'est à Lavrion. (allez dans la rubrique "où nous trouver" pour savoir où c'est). Et puis un coup de vent est arrivé ; il devrait durer jusqu'à samedi. C'est ainsi que va la vie sur Green Island, au rythme des réparations (les toilettes, c'est peut être pour demain...), et des rencontres : hier un couple de malouins,buveurs comme tous les bretons ; c'est pourquoi la nuit fut courte....

journal du 03 octobre

 

Dimanche 3 octobre,

 

Nous trainons notre flemme dans Zéa Marina, la marina chic du Pirée, depuis le 27 septembre, en attendant que le moteur soit révisé ; ce qui devrait être le cas pour mardi prochain. A partir de là d'autres péripéties nous attendent. Nous allons, en effet, sortir le bateau de l'eau, afin de changer une vanne des toilettes qui est défectueuse. On en profitera pour contrôler l'ensemble des vannes et de faire faire un antifouling (peinture de la coque qui est immergée et qui empêche les algues et crustacés de s'y installer). On n'est donc pas encore partis de la région !!! peut être allons nous y hiverner, si cela continue...

Notre arrivée à Zéa Marina a été un peu mouvementée. En effet nous sommes tombés en panne de moteur à deux milles du port. Nous avons donc terminé à la voile (sans vent) et appelé le port pour nous prendre en remorque...! Ce n'était qu'un léger manque de fuel...!

A l'aventure, quand tu nous tiens!

 

 

journal du 25 septembre 2010

journal du 25 septembre 2010

 

Nous voici de retour sur notre île d'Aegina, où nous commençons à prendre nos habitudes ; en partirons nous un jour? Toujours est- il que le démarreur est réparé ; et pour cause,  nous en avons descendu un de Paris.  Donc rien n'empêche un départ. Nous avons rendez vous lundi dans un port de la banlieu d'Athènes pour une révision complète du moteur, puis nous continuerons notre périple en direction des cyclades. Il nous tarde de naviguer, même si la vie est agréable sur cette île. Pour vous consoler, il pleut depuis 24 heures, et cette nuit nous avons eu le droit à une véritable pluie de mousson. Il est 12 heures ce samedi et le soleil revient après une matinée maussade. Quand nous en venons à vous parler de la pluie et du beau temps, c'est que nous n'avons pas grand chose à dire!  Il en va ainsi de la douceur de vivre...

Il est temps de descendre pour aller boire notre vin blanc bi-quotidien sur le port!

 

journal du 03 septembre

Désormais, la fonction "où nous trouver" est opérationnelle (enfin!). Vous pourrez donc nous situer.

A part cela nous sommes toujours en stand-by à Aegine, en essayant de réparer nos pannes successives. Nous sommes toujours sur un ponton flottant qui tient par miracle.

Hier, pour la première fois depuis plus de deux mois, nous avons eu le droit à quelques gouttes de pluie ; ce qui a fait chuter la température jusqu'à 26 degrés au lieu de nos 38 habituels. Hier soir on avait presque froid!!!

dimanche 29 août

 

Journal du 29 août

 

 

Il y a bien longtemps que nous n'avons pas rédigé notre journal de bord. Il faut dire que pendant très longtemps nous n'avions plus internet ; et de plus, nous sommes accaparés par les pannes successives : générateur, démarreur du moteur principal, chariot de grand voile, pompe à eau et chauffe eau à changer. Et depuis hier soir l'hydraulique qui maintien le mât !!! la totale. Malgré tout nous gardons un minimum de moral (?).

Nous avons passé une dizaine de jours dans un port de la banlieue d'Athènes, entourés de huit chiens qui hurlaient toutes les nuits, accompagnant la boite de nuit à proximité, plus les concerts donnés sur le parking par des voitures équipées de sonos sophistiquées, mais terriblement performantes, sans oublier les dérapages contrôlés, sur le rond point d'à côté....! le tout par 40 degrés : un vrai bonheur.

Cela étant, les visites d'Athènes furent très agréables. C'est une ville qui a été transformée grâce au jeux de 2004 : aménagement de parcours piétons, aménagement de l'acropole, ce qui rend son accès à un prix exorbitant, et un métro tout neuf. Le nouveau musée de l'acropole est magnifiquement conçu ; quant au musée archéologique (qui est l'un des plus riche du monde) c'est une pure merveille, notamment depuis sa rénovation après le tremblement de terre de 1999.

Depuis trois jours nous sommes sur l'île d'Egine, en stand-by des dernières réparations. Et puis peut être laisserons nous le bateau là, lors de notre séjour parisien, sur un ponton branlant, sans eau ni électricité, mais gratuit !!!! Enfin, l'histoire n'est pas encore écrite....

Mais c'est aujourd'hui dimanche... le jour des roses blanches... introuvables en Grèce comme tout, sauf les pistaches à Egine (c'est la spécialité).

 

Rassurez vous, nous arrivons à survivre sous 40 degrés, depuis deux mois, grâce à l'ouzo et au vittel menthe.

 

 

journal du 11 août

Journal du 08 août

 

 

 

Nous avons enfin passé le canal de Corinthe et du même coup nous avons changé de mer, puisque nous sommes passés de la mer Ionienne à la mer Egée ; plus spécifiquement dans le golfe saronique, donc dans la région d'Athènes.

Le passage du canal est une expérience intéressante tant du point de vue du spectacle (les parois mesurent jusqu'à 76 m de haut), que de l'organisation : à la grecque!!! sur ce point, on pourrait en écrire des pages....

Les dernières escales sur la partie nord du golfe de Corinthe nous ont permis de découvrir des villages paisibles loin de l'agitation touristique : notamment Galaxidhi Itéa et Andikiron.

Nous avons profité d'être dans la région pour visiter le site de Delphes ; inscrit au patrimoine mondial, c'est une pure merveille, surtout dans un décor majestueux, près du mont Parnasse, qui culmine à 2400 m. Apollon avait bon goût!

Le musée renferme toutes les statues et décors qui ont été retrouvés lors des fouilles. Certaines pièces sont dans un état de conservation exceptionnel. Quant au site lui même, mis à part le temple d'Apollon, où il ne reste que trois colonnes, certains monuments sont dans un bon état de conservation, notamment le théâtre et le stadium (qui a été en fait construit sous l'époque romaine).

Si vous allez en Grèce, ne ratez pas Delphes.

Aujourd'hui dimanche, nous sommes dans la baie de Korfos, qui se trouve sur le Péloponèse, dans le sud du canal de Corinthe, en face l'île d'Egine.

Quant à la météo des plages, température de l'air 35° et de l'eau 30°... tout va bien donc.

 

Journal du 11 août

 

Après avoir fait escale à Egine, qui est l'île la plus proche d' Athènes, nous sommes depuis hier sur l'île de Poros, séparée du Péloponèse par un isthme. C'est un endroit merveilleux, où l'on commence à voir ces maisons à toit plat, blanches, avec des volets bleus, comme dans les cyclades ; il est vrai que nous n'en sommes pas loin.

 

journal du 31 juillet

Journal du 31 juillet

 

 Nos nouvelles deviennent plus sporadiques. Sans doute parce qu'il ne se passe pas grand chose... nous sommes installés au cœur de l'été et nous trainons notre flemme tant bien que mal....!

Après avoir embarqué notre nouvel équipage (Yolande et Alexandre, dit Rocco FAKIRI), nous avons enfin quitté Céphalonie pour Ithaque, une île située en face de l'entrée du golfe de Patras et de Corinthe. Nous étions dans un mouillage, au milieu des chèvres, lorsqu'un coup de vent nous a pris et nous a fait passer une nuit blanche!!!

 Du coup, nous avons décidé de changer notre route : au lieu de faire cap vers le sud du Péloponèse, nous allons emprunter le canal de Corinthe ; ce qui explique notre escale depuis 2 jours au port de Patras, dans la fournaise de la troisième plus grande ville grecque.

 Aujourd'hui, nous sommes sur l'île de TRIZONIA, qui est la seule île du golfe de Corinthe, à une encablure de la côte nord. C'est un véritable paradis dans une baie verdoyante, sans voiture ni moto. Seules quelques tavernes sur le port, voilà pourquoi nous allons y rester un peu !

journal du 19 juillet

Journal de bord du 19 juillet

 

 

Nous jouons les touristes à Céphalonie, depuis le 13 juillet. Nous avons eu le temps de sillonner l'île de long en large, même si elle est la plus grande des îles ioniennes. Nous sommes en attente de l'arrivée d'un nouvel équipage, Alexandre et Yolande, après le départ d'Adrien et de Jacky.

 

Plus qu'un long discours, nous vous invitons à voir quelques photos de l'île qui offre un paysage accidenté avec des falaises vertigineuses et une végétation fournie. Ainsi que la plage de Myrtos qui est, paraît il, la plage la plus photographiée de Grèce,d'ailleurs nous n'avons pas dérogé à la tradition. Et en plus, hier l'eau était à 30° (ce qui est un peu chaud quand même!).

 

A voir aussi le port d'Assos qui se trouve sur la côte nord ouest et qui est une pure merveille.

 

Les habitations sont toutes neuves, suite à un séisme qui a détruit l'île en 1953. Il y a de fort belles villas, toutes bien entretenues, ce qui donne l'impression d'une certaine aisance.

 

Autre caractéristique et pas des moindres : le vin. Ils font un vin, le Robola qui est une pure merveille, notamment le blanc (et en plus pas cher, ce qui permet d'en boire plus pour le même prix!).

 

Nous sommes au port d'Argostoli (la capitale de l'île) ; cul à quai, juste devant un bistrot. A ce propos c'est effarant le nombre de restaurants et de cafés qu'il y a sur l'île. On se demande comment ils font pour vivre, car manifestement ils sont loin d'être pleins!

 

Nous sommes désolés de ne pas vous donner de nos nouvelles plus souvent, mais depuis que nous sommes en Grèce, nous avons d'énormes pb avec internet. C'est un peu le bazar!!!

 

 

PS la prochaine je vous enverrais des photos de mes copines que je rencontre tous les matins... affaire à suivre.

journal du 11 juillet

 

Journal du 11 juillet.

 

A l'heure où ces lignes sont écrites, nous sommes mouillés devant l'île de Skorpios, propriété d'Onassis. Nous sommes dans la crique où était traditionnellement amarré son Yacht « CHRISTINA ».

C'est sur cette île, qui possède une petite chapelle où Jacky Kennedy s'est remariée.

Au niveau du débarcadère nous avons remarqué des rails qui probablement permettaient d'accéder à la villa, bien cachée. L'endroit est idyllique ; preuve que les riches ont du goût!

Depuis CORFOU, notre descente sur LEVKAS a été ponctuée d'escales dans deux ports sans grand intérêt : IGOUMENISTA et PREVEZA, au sud de la frontière de l'Albanie ; mais nous sommes dans la Grèce profonde et cela a son charme.

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SKORPIOS fait parti des îles qui sont entre l île le LEVKAS et le continent ; d'ailleurs cette dernière est séparée du continent par un canal qui est difficile à négocier, avec en prime un pont levis. Stress assuré!!!

 

LEVKAS est un endroit de rêve, montagneux et boisé.

 

journal du 6 juillet

 

Journal du 1er juillet

C'est aujourd'hui que nous avons quitté l'Italie après deux mois passé entre San Remo et Santa Maria de Leuca. C'est un peu avec regret que nous quittons ce pays, non seulement parce qu'il est beau ; d'ailleurs ce n'est pas pour rien que le pape s'y est installé ! Mais aussi par ce que les italiens sont vraiment des gens adorables, affables, accueillants, riants, etc, etc... malgré notre mésaventure de ce matin au départ du port de Santa Marie de Leuca :

= on largue les amarres à 9 heures : échoués! Pas d'eau probablement à cause de la marée basse (et oui il y a des marées en méditerranée – probablement 40 cm de marnage – mais cela a suffit à nous échouer ! Donc on appelle le port pour une assistance (4 fois en ½ heure). Au bout du compte un type arrive avec une barque à moteur, plutôt de mauvaise humeur! Impossible de nous sortir avec sa barque. je lui suggère de prendre un bateau plus puissant. Il va donc chercher un bateau de pêche !

On s'en sort enfin! Commencent alors les ennuis : il nous réclame 50 euros ! Puis 30 euros puis 150 euros ! Refusant, il nous arraisonne et nous oblige à nous amarrer au quai des pêcheurs. Un soi disant représentant des pêcheurs arrive et nous réclame 200 euros! J'appelle en vain la capitainerie qui manifestement tape en touche! Alors j'appelle la costeria guardia. Ils arrivent drapés de leurs magnifiques uniformes blancs. C'est après bien des palabres ( deux heures, dans toutes les langues : italien, français, anglais, espagnol et portugais ! -) et « l'entêtement » de Véronique, avec un brin de colère, pour ne pas dire plus, que l'affaire s'est réglée, sans débours de notre part. Comme quoi il ne faut rien lâcher !!!

A part cela allez vivre en Italie ! C'est un pays baigné des dieux !

 

Journal du 5 juillet

 

Pas de nouvelles de notre part depuis bien longtemps ; une cause : nous n'avons plus internet à bord depuis que nous sommes en Grèce ! la Grèce n'est pas l'Italie !!! On aura probablement l'occasion de revenir sur ce sujet.

 Nous sommes donc arrivés sur la première île grecque : Othoni, le 1er juillet au soir. Le lendemain, cap sur Corfou et nous y sommes depuis. Nous avons mouillé devant la vieille ville et donc profité des ballades dans ces ruelles avec ses façades ocres qui rappellent u:n peu les demeures vénitiennes, mais étroites et bondées de restaurants et de cafés. Sans oublier de flaner sur l'esplanade avec ses arcades qui rappellent la rue de Rivoli (et pour cause, elle a été réalisée sous l'occupation de Napoléon par un maréchal d'empire dont j'ai oublié le nom (cherchez!).

Première impression : on mange mal en Grèce!!

Deuxième impression : le pays semble plutôt désorganisé... bon! on verra à l'usage.

Hier après matin, n'ayant presque plus d'essence pour notre annexe, on se met en quête d'en trouver dans les deux ports qui nous environnent. Et bien aucun poste! le premier est à trois km. en ville! Il y a pourtant plein de petits bateux à moteurs qui nous entourent. Comment font ils?

 C'est alors que nous décidons d'aller chercher de l'essence dans une marina à 5 milles au nord et que les ennuis ont commencé. Le guindeau qui permet de relever l'ancre est "out of order" et la profondeur ne s'affiche plus sur la centrale de navigation, ce qui est plutôt génant dans des eaux peu profondes !

 Nous sommes donc depuis hier soir à marine Gouvia en attente de réparation.

Ce qui nous ne a pas empêché de recevoir nos deux premiers invités : Adrien, le fils de Véronique et Jackie sa copine (de Véronique!).

 

à suivre...

ps il fait 35 degrés...

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journal du 29 juin

 

Journal du 29 juin 2010

 

Nous sommes en calabre dans le port de Ciro marina, à 15 milles au nord de Crotone. Nous sommes en attente d'une météo meilleure pour traverser le golfe de Tarante et nous retrouver ainsi dans les pouilles, à Santa Maria de Leuca (sur le talon de la botte), ultime étape italienne avant la Grèce. C'est une traversée assez longue (60 milles) qui nécessite bonne couverture météo. D'ailleurs hier nous avons fait une tentative mais après 20 milles parcourus, nous avons décidé de faire demi tour ; en effet nous avions un vent de travers de 20 à 25 nœuds , mais surtout une mer forte (mare mosso !) : donc 40 milles pour rien !

Aujourd'hui idem. Après s'être levés à 5 heures et écoutés la première météo, nous nous sommes recouchés !

Tout comme Crotone, Ciro de marina ne présente pas beaucoup d'attraits pour un tourisme prolongé. De plus le port est quasiment impraticable ; en réalité il n'y a que deux places pour des bateaux de plaisance, les autres sont occupés par des bateaux de pêcheurs. D'ailleurs la première nuit nous nous sommes mis à couple de l'un d'eux. Heureusement qu'il n'est pas sorti...

Il est 10 heures et je pense que nous allons déguster uno cafe crema !!! une pure merveille qui vous réconcilie avec la vie, qui est dure par ailleurs !

journal du 23 juin

 

Journal du 23 juin

 

Ce matin, nous avons enfin quitté les Iles Eoliennes et la joyeuse bande à Blanchet. Nous avons profité de notre repos forcé pour visiter Lipari de long en large. C'est une île qui offre des paysages et points de vue remarquables. Il faut dire qu'elle est issue de l'amalgame de 7 volcans, mais tous éteints, heureusement. C'est d'ailleurs une mine de pierres ponce et de pierres obsidiennes pour les futurs bijoux de Véronique.

Ce soir nous sommes à Reggio de Calabre, dans le détroit de Messine. C'est le détroit qui sépare l'Italie de la Sicile et qui est toujours délicat à négocier à cause des vents et des courants. Mais tout

c'est bien passé avec une navigation agréable par vent arrière, malgré une mer formée.

Pour les jours suivants, c'est la route longue vers Corfou que nous aimerions atteindre en début de semaine prochaine.

journal du 19 juin

 

Journal du 19 juin

 

En effet, comme certains aiment à le faire remarquer, silence radio depuis quelques jours : le comité de rédaction était en vacances .

Reprenons donc la publication de notre journal.

 

En provenance de Tropéa qui est un magnifique village perché sur un rocher (pas moins de 200 marches pour y accéder), nous sommes arrivés sur les Iles Eoliennes le 14 juin. Nous y avons retrouvé la squadra Blanchet (des amis qui ont loués un bateau sur place, pour ceux qui ne les connaissent pas).

Depuis nous errons d'îles en îles :

  • Vulcano, et ses bains de boue soufrée grâce à son volcan toujours en activité,

  • - Lipari et son musée archéologique,

  • le Stromboli et ses fumerolles

  • et ce matin au mouillage devant Salina.

Toutes ce îles sont très différentes les unes des autres. Plus qu'une longue description qui serait fastidieuse et incomplète, nous vous invitons à voir les photos.

Pour l'heure c'est le farniente.

Mais demain, si les conditions météo sont bonnes il va falloir faire route vers la Grèce... Nous allons devoir reprendre le rythme des grandes étapes, le long de la botte italienne.

journal du 10 juin

 

Journal du 10 juin 2010


Enfin de retour sur le bateau après notre escapade parisienne courte et dense. Départ de Torre Annunziata hier 9 juin, avec 24 heures de retard, car bien entendu la révision moteur n 'avait pas été faite comme prévue!!! Tout le charme de l'Italie !.

Hier, mouillage devant AGROPOLI, ville médiévale, d'origine grecque, sur la côte sud du golfe de SALERNE. Sur la route nous avons fait une escale d'une heure à CAPRI (histoire de faire du fuel). Vous trouverez quelques photos dans le dernier album... mais sans les boutiques Vuitton, Dior, etc... On vous a également épargné les photos du poste à essence... !

Depuis notre départ, pas de vent, mer calme, ciel bleu, pêche … la routine s'installe en quelque sorte.

Nous descendons rapidement vers le sud pour atteindre les îles Eoliennes, je pense dès lundi. Ah! dernier détail, hier au mouillage nous étions envahis de méduses grosses comme un ballon de foot sud africain !(voir photo).

14 heures, mouillage devant le petit port de PALINURO (40°01 N – 15°16 E). Premier bain de la saison dans une eau translucide et chaude...

journal du 2 juin

 

Mercredi 2 juin

 

Au port à Torre Annunziata (banlieue sud de Naples) depuis trois jours, en attente d'un retour éclair sur Paris. Nous en avons profité pour visiter les alentours.

 

-Forcement Naples fourmillante et effrénée, ville bien à part qui nous plonge dans une atmosphère particulière. Riche de tous les arts et surtout ceux de la rue.

Toutes les histoires se confondent dans les églises innombrables, à tous les angles de rue ; de véritables musées témoins d'un passé glorieux. Notamment le Duomo et l'église Santa Chiara, avec son cloître.

 A la sortie de la station ferroviaire Garibaldi, traversez la place, plongez dans le quartier du Naples historique. Mélange de tout : vendeurs à la sauvette, antiquaires (de luxe!) fruits et légumes, scooters, marchands de tout!

 Promenez vous via Tribunali...! et mangez une pizza chez di Matteo.

Et puis vous arrivez dans la galerie Umberto I, une merveille d'architecture du 19è siècle juste en face du fameux opéra lyrique, enfin rénové. Le temps de prendre un café au « Gran caffé gambrinus », le plus renommé de Naples, il faut visiter le palais royal, habité par les rois à partir du 18è siécle, qui présente un luxe exceptionnel ;avec une terrasse vue sur la baie de Naples !

 

- Herculanum et Pompei, dont vous trouverez quelques photos.

 

Herculanum est vraiment plus intéressante, parce qu'on y voit de nombreuses fresques, que la ville est plus ramassée et qu'on accède à toutes les « casa ». A l'inverse, les fresques de Pompei ont toutes été transportées dans le musée archéologique de Naples. Même si la ville est plus grande (il y avait 25 000 habitants au moment de l'éruption), peu de « casa » sont accessibles et présentent un intérêt. Herculanum conserve une richesse et une atmosphère incomparable.

 

 

Retour sur Green Island le 8 juin.

A bientôt de nos nouvelles...

 

Merci à tous ceux qui nous envoient des messages... cela nous fait très plaisir... alors continuez !

journal du 29 mai

 

Journal du 29 mai


Nous sommes arrivés cet après midi dans les immondices ! C'est à dire à Naples, ou plus exactement dans sa banlieue sud : Torre Annunziatta : un lieu improbable. Mais c'est le seul port du golfe de Naples qui pratique des prix convenables. Les autres proposent des prix entre 90 et 150 euros par nuit! Bon d'accord l'environnement est franchement glauque ; d'autant que nous, si nous pratiquons le tri sélectif pour nos ordures, eux pratiquent le tri naturel : tout dans la rue et dans la mer, donc pas de poubelles!

A part cela nous avons visité le site de HERCULANUM, cité fondée par HERCULE mais ensevelie par l'éruption du VESUVE en 79 ap JC. Pour ma part je trouve que ce site est bien plus riche que celui de POMPEI, que j'avais eu l'occasion de visiter il y a quelques années.

C'est à Torre Annunziatta que nous laisserons le bateau pour quelques jours, en vue de notre escapade parisienne (mondanités obligent...).

Le temps est maussade depuis notre arrivée, avant hier, sur l'île d'Ischia, ce qui nous a pas empêché de faire un mouillage hier au nord de l'île de Procida,qui borde le golfe de Naples.

journal du 27 mai

 

Journal du 27 mai


Hier matin à Ponza, la magnifique ; hier soir à Ventotene, la ténébreuse et ce soir à Ischia à une encablure de Naples.

Ventotene fait partie des îles Pontines. Vetotene veut dire « le vent tient » Elle est ténébreuse car plus austère que Ponza et surtout elle est recouverte de lave noire. C'est le paradis des plongeurs. Et c'est aussi l'île d'exil de bien de gens et notamment de Julia, fille de César Auguste, connue pour ses mœurs adultères... ah! Ah! C'est surtout une île extraordinaire, hors des sentiers battus, d'ailleurs allez voir les quelques photos!

Ce soir nous sommes à Ischia, une autre histoire! Arrivée périlleuse dans le vieux port d'Ischia entre les ferries qui entrent et qui sortent à pleine vitesse dans une passe très étroite. Un port à proscrire!

Du coup nous sommes allés nous poser dans un autre port plus calme, où la nuit risque d'être bonne et sans ferries.

Aujourd'hui temps un peu couvert et prévisions météo incertaines, c'est la raison de notre place dans le port plutôt qu'un mouillage.

 

journal du 25 mai 2010

 

Mardi 25 mai

 

L'été est-il là? L'été est là!

Départ de Rome ce matin à 9 heures. Grand ciel bleu, mer calme, pas de vent... on peut attaquer enfin la première séance de bronzage...!

11h 30 le vent se lève un peu, suffisamment pour mettre sous voile.

14 h devant le port d'Anzio,les autorités nous dissuadent d'y entrer à cause de la profondeur (?!). ils nous dirigent vers Netunno, marina moderne et chère. On décide alors de mettre le cap sur PONZA* île distante de 35 miles. La météo est bonne et il fait beau.

16 h 30 : nous envoyons le gennaker pour la première fois de la saison,! (le gennaker est une voile ballon ressemblant au spi, d'un tissu très léger, que l'on envoie par vent faible. Le gennaker de GREEN ISLAND fait 200 m2).

21 h 00 : arrivés à PONZA. Mouillage au nord du port.

 

Aujourd'hui, il est temps de claquer le bec à tous ces médisants, et j'en connais, du côté des buttes Chaumont, de Colombes, et même du Bugey, quant aux autres, ce n'est pas mieux. Il était 15 heures, lorsque mon quota de pêche fut atteint et même dépassé : un immense thon de 45 cm (mesure officielle devant huissier). Le problème c'est la recette! Philippe, ta recette au lait de coco, c'est super, mais trouver du lait de coco sur Ponza, lèves toi de bonheur !!!! J'attends une autre recette....

 

* PONZA (la magnifique). 40°54 N 12°58 W

Ponza fait partie de l'archipel des îles PONTINES, situé à la latitude de Naples. Ce sont des îles volcaniques. La côte est magnifique car la roche a été comprimée dans tous les sens, puis érodée par le vent et la mer, ce qui donne un aspect spectaculaire avec des couleurs ocre.

Le port est un ancien village de pêcheurs avec ses maisons pastel, roses, ocre, bleues et blanches. Ses bateaux de pêche aux couleurs lumineuses encombrent le quai. Le tout rehaussé par le vert des cultures en terrasse. Tout cela est un vrai régal pour les yeux. Vraiment PONZA est magnifique!!!

journal du 24 mai

 

Rome, le samedi 22 mai

 

La nouvelle du jour : c'est une panne moteur ! pour les amateurs de détail, il s'agit de la thermo-valve du circuit secondaire de refroidissement qui a rendu l'Âme. Conséquence : le moteur chauffe anormalement.

Le premiers signes sont apparus lorsque nous sommes arrivés sur CIVITAVECCHIA.

Hier route sur ROME, navigation entièrement sous voile, vent de travers, ciel bleu. On décide de s'arrêter dans le canal de FIUMICINO et de faire venir un motoriste. Ce n'était pas la meilleure option car le canal est difficilement praticable et le motoriste n'a rien trouvé.

Donc départ mouvementé (des creux de 2 m dans le canal, 20 nds de  vent de travers, du courant et le moteur qui chauffe : idéal pour faire monter l'adrénaline.

Arrivés dans del porto di ROMA... une vraie marina, nous demandons l'assistance du port pour nous amarrer (sans moteur).

Un motoriste a été dépêché par le port

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Rome, le lundi 24 mai

 

Tutto a posto!

 

Le moteur est réparé, mais il est trop tard pour partir sur ANZIO. Demain sera un autre jour.

Hier, nous avons profité de notre escale pour visiter ROME. Aucun commentaire à faire car ce serait en dessous de la réalité. Profitez des quelques photos que nous vous présentons, notamment la chiesa del Gesus qui est un véritable musée , comme les autres églises d'ailleurs.

Un regret : pour la troisième fois, Véronique n'a pas pu visiter la chapelle SIXTINE : fermée le dimanche (sauf le dernier dimanche de chaque mois, mais on était l'avant dernier !). De toute façon ce n'est ouvert que le matin. Ce sera pour la prochaine fois !!!

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