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historique

journal du 6 juillet

 

Journal du 1er juillet

C'est aujourd'hui que nous avons quitté l'Italie après deux mois passé entre San Remo et Santa Maria de Leuca. C'est un peu avec regret que nous quittons ce pays, non seulement parce qu'il est beau ; d'ailleurs ce n'est pas pour rien que le pape s'y est installé ! Mais aussi par ce que les italiens sont vraiment des gens adorables, affables, accueillants, riants, etc, etc... malgré notre mésaventure de ce matin au départ du port de Santa Marie de Leuca :

= on largue les amarres à 9 heures : échoués! Pas d'eau probablement à cause de la marée basse (et oui il y a des marées en méditerranée – probablement 40 cm de marnage – mais cela a suffit à nous échouer ! Donc on appelle le port pour une assistance (4 fois en ½ heure). Au bout du compte un type arrive avec une barque à moteur, plutôt de mauvaise humeur! Impossible de nous sortir avec sa barque. je lui suggère de prendre un bateau plus puissant. Il va donc chercher un bateau de pêche !

On s'en sort enfin! Commencent alors les ennuis : il nous réclame 50 euros ! Puis 30 euros puis 150 euros ! Refusant, il nous arraisonne et nous oblige à nous amarrer au quai des pêcheurs. Un soi disant représentant des pêcheurs arrive et nous réclame 200 euros! J'appelle en vain la capitainerie qui manifestement tape en touche! Alors j'appelle la costeria guardia. Ils arrivent drapés de leurs magnifiques uniformes blancs. C'est après bien des palabres ( deux heures, dans toutes les langues : italien, français, anglais, espagnol et portugais ! -) et « l'entêtement » de Véronique, avec un brin de colère, pour ne pas dire plus, que l'affaire s'est réglée, sans débours de notre part. Comme quoi il ne faut rien lâcher !!!

A part cela allez vivre en Italie ! C'est un pays baigné des dieux !

 

Journal du 5 juillet

 

Pas de nouvelles de notre part depuis bien longtemps ; une cause : nous n'avons plus internet à bord depuis que nous sommes en Grèce ! la Grèce n'est pas l'Italie !!! On aura probablement l'occasion de revenir sur ce sujet.

 Nous sommes donc arrivés sur la première île grecque : Othoni, le 1er juillet au soir. Le lendemain, cap sur Corfou et nous y sommes depuis. Nous avons mouillé devant la vieille ville et donc profité des ballades dans ces ruelles avec ses façades ocres qui rappellent u:n peu les demeures vénitiennes, mais étroites et bondées de restaurants et de cafés. Sans oublier de flaner sur l'esplanade avec ses arcades qui rappellent la rue de Rivoli (et pour cause, elle a été réalisée sous l'occupation de Napoléon par un maréchal d'empire dont j'ai oublié le nom (cherchez!).

Première impression : on mange mal en Grèce!!

Deuxième impression : le pays semble plutôt désorganisé... bon! on verra à l'usage.

Hier après matin, n'ayant presque plus d'essence pour notre annexe, on se met en quête d'en trouver dans les deux ports qui nous environnent. Et bien aucun poste! le premier est à trois km. en ville! Il y a pourtant plein de petits bateux à moteurs qui nous entourent. Comment font ils?

 C'est alors que nous décidons d'aller chercher de l'essence dans une marina à 5 milles au nord et que les ennuis ont commencé. Le guindeau qui permet de relever l'ancre est "out of order" et la profondeur ne s'affiche plus sur la centrale de navigation, ce qui est plutôt génant dans des eaux peu profondes !

 Nous sommes donc depuis hier soir à marine Gouvia en attente de réparation.

Ce qui nous ne a pas empêché de recevoir nos deux premiers invités : Adrien, le fils de Véronique et Jackie sa copine (de Véronique!).

 

à suivre...

ps il fait 35 degrés...

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journal du 29 juin

 

Journal du 29 juin 2010

 

Nous sommes en calabre dans le port de Ciro marina, à 15 milles au nord de Crotone. Nous sommes en attente d'une météo meilleure pour traverser le golfe de Tarante et nous retrouver ainsi dans les pouilles, à Santa Maria de Leuca (sur le talon de la botte), ultime étape italienne avant la Grèce. C'est une traversée assez longue (60 milles) qui nécessite bonne couverture météo. D'ailleurs hier nous avons fait une tentative mais après 20 milles parcourus, nous avons décidé de faire demi tour ; en effet nous avions un vent de travers de 20 à 25 nœuds , mais surtout une mer forte (mare mosso !) : donc 40 milles pour rien !

Aujourd'hui idem. Après s'être levés à 5 heures et écoutés la première météo, nous nous sommes recouchés !

Tout comme Crotone, Ciro de marina ne présente pas beaucoup d'attraits pour un tourisme prolongé. De plus le port est quasiment impraticable ; en réalité il n'y a que deux places pour des bateaux de plaisance, les autres sont occupés par des bateaux de pêcheurs. D'ailleurs la première nuit nous nous sommes mis à couple de l'un d'eux. Heureusement qu'il n'est pas sorti...

Il est 10 heures et je pense que nous allons déguster uno cafe crema !!! une pure merveille qui vous réconcilie avec la vie, qui est dure par ailleurs !

journal du 23 juin

 

Journal du 23 juin

 

Ce matin, nous avons enfin quitté les Iles Eoliennes et la joyeuse bande à Blanchet. Nous avons profité de notre repos forcé pour visiter Lipari de long en large. C'est une île qui offre des paysages et points de vue remarquables. Il faut dire qu'elle est issue de l'amalgame de 7 volcans, mais tous éteints, heureusement. C'est d'ailleurs une mine de pierres ponce et de pierres obsidiennes pour les futurs bijoux de Véronique.

Ce soir nous sommes à Reggio de Calabre, dans le détroit de Messine. C'est le détroit qui sépare l'Italie de la Sicile et qui est toujours délicat à négocier à cause des vents et des courants. Mais tout

c'est bien passé avec une navigation agréable par vent arrière, malgré une mer formée.

Pour les jours suivants, c'est la route longue vers Corfou que nous aimerions atteindre en début de semaine prochaine.

journal du 19 juin

 

Journal du 19 juin

 

En effet, comme certains aiment à le faire remarquer, silence radio depuis quelques jours : le comité de rédaction était en vacances .

Reprenons donc la publication de notre journal.

 

En provenance de Tropéa qui est un magnifique village perché sur un rocher (pas moins de 200 marches pour y accéder), nous sommes arrivés sur les Iles Eoliennes le 14 juin. Nous y avons retrouvé la squadra Blanchet (des amis qui ont loués un bateau sur place, pour ceux qui ne les connaissent pas).

Depuis nous errons d'îles en îles :

  • Vulcano, et ses bains de boue soufrée grâce à son volcan toujours en activité,

  • - Lipari et son musée archéologique,

  • le Stromboli et ses fumerolles

  • et ce matin au mouillage devant Salina.

Toutes ce îles sont très différentes les unes des autres. Plus qu'une longue description qui serait fastidieuse et incomplète, nous vous invitons à voir les photos.

Pour l'heure c'est le farniente.

Mais demain, si les conditions météo sont bonnes il va falloir faire route vers la Grèce... Nous allons devoir reprendre le rythme des grandes étapes, le long de la botte italienne.

journal du 10 juin

 

Journal du 10 juin 2010


Enfin de retour sur le bateau après notre escapade parisienne courte et dense. Départ de Torre Annunziata hier 9 juin, avec 24 heures de retard, car bien entendu la révision moteur n 'avait pas été faite comme prévue!!! Tout le charme de l'Italie !.

Hier, mouillage devant AGROPOLI, ville médiévale, d'origine grecque, sur la côte sud du golfe de SALERNE. Sur la route nous avons fait une escale d'une heure à CAPRI (histoire de faire du fuel). Vous trouverez quelques photos dans le dernier album... mais sans les boutiques Vuitton, Dior, etc... On vous a également épargné les photos du poste à essence... !

Depuis notre départ, pas de vent, mer calme, ciel bleu, pêche … la routine s'installe en quelque sorte.

Nous descendons rapidement vers le sud pour atteindre les îles Eoliennes, je pense dès lundi. Ah! dernier détail, hier au mouillage nous étions envahis de méduses grosses comme un ballon de foot sud africain !(voir photo).

14 heures, mouillage devant le petit port de PALINURO (40°01 N – 15°16 E). Premier bain de la saison dans une eau translucide et chaude...

journal du 2 juin

 

Mercredi 2 juin

 

Au port à Torre Annunziata (banlieue sud de Naples) depuis trois jours, en attente d'un retour éclair sur Paris. Nous en avons profité pour visiter les alentours.

 

-Forcement Naples fourmillante et effrénée, ville bien à part qui nous plonge dans une atmosphère particulière. Riche de tous les arts et surtout ceux de la rue.

Toutes les histoires se confondent dans les églises innombrables, à tous les angles de rue ; de véritables musées témoins d'un passé glorieux. Notamment le Duomo et l'église Santa Chiara, avec son cloître.

 A la sortie de la station ferroviaire Garibaldi, traversez la place, plongez dans le quartier du Naples historique. Mélange de tout : vendeurs à la sauvette, antiquaires (de luxe!) fruits et légumes, scooters, marchands de tout!

 Promenez vous via Tribunali...! et mangez une pizza chez di Matteo.

Et puis vous arrivez dans la galerie Umberto I, une merveille d'architecture du 19è siècle juste en face du fameux opéra lyrique, enfin rénové. Le temps de prendre un café au « Gran caffé gambrinus », le plus renommé de Naples, il faut visiter le palais royal, habité par les rois à partir du 18è siécle, qui présente un luxe exceptionnel ;avec une terrasse vue sur la baie de Naples !

 

- Herculanum et Pompei, dont vous trouverez quelques photos.

 

Herculanum est vraiment plus intéressante, parce qu'on y voit de nombreuses fresques, que la ville est plus ramassée et qu'on accède à toutes les « casa ». A l'inverse, les fresques de Pompei ont toutes été transportées dans le musée archéologique de Naples. Même si la ville est plus grande (il y avait 25 000 habitants au moment de l'éruption), peu de « casa » sont accessibles et présentent un intérêt. Herculanum conserve une richesse et une atmosphère incomparable.

 

 

Retour sur Green Island le 8 juin.

A bientôt de nos nouvelles...

 

Merci à tous ceux qui nous envoient des messages... cela nous fait très plaisir... alors continuez !

journal du 29 mai

 

Journal du 29 mai


Nous sommes arrivés cet après midi dans les immondices ! C'est à dire à Naples, ou plus exactement dans sa banlieue sud : Torre Annunziatta : un lieu improbable. Mais c'est le seul port du golfe de Naples qui pratique des prix convenables. Les autres proposent des prix entre 90 et 150 euros par nuit! Bon d'accord l'environnement est franchement glauque ; d'autant que nous, si nous pratiquons le tri sélectif pour nos ordures, eux pratiquent le tri naturel : tout dans la rue et dans la mer, donc pas de poubelles!

A part cela nous avons visité le site de HERCULANUM, cité fondée par HERCULE mais ensevelie par l'éruption du VESUVE en 79 ap JC. Pour ma part je trouve que ce site est bien plus riche que celui de POMPEI, que j'avais eu l'occasion de visiter il y a quelques années.

C'est à Torre Annunziatta que nous laisserons le bateau pour quelques jours, en vue de notre escapade parisienne (mondanités obligent...).

Le temps est maussade depuis notre arrivée, avant hier, sur l'île d'Ischia, ce qui nous a pas empêché de faire un mouillage hier au nord de l'île de Procida,qui borde le golfe de Naples.

journal du 27 mai

 

Journal du 27 mai


Hier matin à Ponza, la magnifique ; hier soir à Ventotene, la ténébreuse et ce soir à Ischia à une encablure de Naples.

Ventotene fait partie des îles Pontines. Vetotene veut dire « le vent tient » Elle est ténébreuse car plus austère que Ponza et surtout elle est recouverte de lave noire. C'est le paradis des plongeurs. Et c'est aussi l'île d'exil de bien de gens et notamment de Julia, fille de César Auguste, connue pour ses mœurs adultères... ah! Ah! C'est surtout une île extraordinaire, hors des sentiers battus, d'ailleurs allez voir les quelques photos!

Ce soir nous sommes à Ischia, une autre histoire! Arrivée périlleuse dans le vieux port d'Ischia entre les ferries qui entrent et qui sortent à pleine vitesse dans une passe très étroite. Un port à proscrire!

Du coup nous sommes allés nous poser dans un autre port plus calme, où la nuit risque d'être bonne et sans ferries.

Aujourd'hui temps un peu couvert et prévisions météo incertaines, c'est la raison de notre place dans le port plutôt qu'un mouillage.

 

journal du 25 mai 2010

 

Mardi 25 mai

 

L'été est-il là? L'été est là!

Départ de Rome ce matin à 9 heures. Grand ciel bleu, mer calme, pas de vent... on peut attaquer enfin la première séance de bronzage...!

11h 30 le vent se lève un peu, suffisamment pour mettre sous voile.

14 h devant le port d'Anzio,les autorités nous dissuadent d'y entrer à cause de la profondeur (?!). ils nous dirigent vers Netunno, marina moderne et chère. On décide alors de mettre le cap sur PONZA* île distante de 35 miles. La météo est bonne et il fait beau.

16 h 30 : nous envoyons le gennaker pour la première fois de la saison,! (le gennaker est une voile ballon ressemblant au spi, d'un tissu très léger, que l'on envoie par vent faible. Le gennaker de GREEN ISLAND fait 200 m2).

21 h 00 : arrivés à PONZA. Mouillage au nord du port.

 

Aujourd'hui, il est temps de claquer le bec à tous ces médisants, et j'en connais, du côté des buttes Chaumont, de Colombes, et même du Bugey, quant aux autres, ce n'est pas mieux. Il était 15 heures, lorsque mon quota de pêche fut atteint et même dépassé : un immense thon de 45 cm (mesure officielle devant huissier). Le problème c'est la recette! Philippe, ta recette au lait de coco, c'est super, mais trouver du lait de coco sur Ponza, lèves toi de bonheur !!!! J'attends une autre recette....

 

* PONZA (la magnifique). 40°54 N 12°58 W

Ponza fait partie de l'archipel des îles PONTINES, situé à la latitude de Naples. Ce sont des îles volcaniques. La côte est magnifique car la roche a été comprimée dans tous les sens, puis érodée par le vent et la mer, ce qui donne un aspect spectaculaire avec des couleurs ocre.

Le port est un ancien village de pêcheurs avec ses maisons pastel, roses, ocre, bleues et blanches. Ses bateaux de pêche aux couleurs lumineuses encombrent le quai. Le tout rehaussé par le vert des cultures en terrasse. Tout cela est un vrai régal pour les yeux. Vraiment PONZA est magnifique!!!

journal du 24 mai

 

Rome, le samedi 22 mai

 

La nouvelle du jour : c'est une panne moteur ! pour les amateurs de détail, il s'agit de la thermo-valve du circuit secondaire de refroidissement qui a rendu l'Âme. Conséquence : le moteur chauffe anormalement.

Le premiers signes sont apparus lorsque nous sommes arrivés sur CIVITAVECCHIA.

Hier route sur ROME, navigation entièrement sous voile, vent de travers, ciel bleu. On décide de s'arrêter dans le canal de FIUMICINO et de faire venir un motoriste. Ce n'était pas la meilleure option car le canal est difficilement praticable et le motoriste n'a rien trouvé.

Donc départ mouvementé (des creux de 2 m dans le canal, 20 nds de  vent de travers, du courant et le moteur qui chauffe : idéal pour faire monter l'adrénaline.

Arrivés dans del porto di ROMA... une vraie marina, nous demandons l'assistance du port pour nous amarrer (sans moteur).

Un motoriste a été dépêché par le port

.

Rome, le lundi 24 mai

 

Tutto a posto!

 

Le moteur est réparé, mais il est trop tard pour partir sur ANZIO. Demain sera un autre jour.

Hier, nous avons profité de notre escale pour visiter ROME. Aucun commentaire à faire car ce serait en dessous de la réalité. Profitez des quelques photos que nous vous présentons, notamment la chiesa del Gesus qui est un véritable musée , comme les autres églises d'ailleurs.

Un regret : pour la troisième fois, Véronique n'a pas pu visiter la chapelle SIXTINE : fermée le dimanche (sauf le dernier dimanche de chaque mois, mais on était l'avant dernier !). De toute façon ce n'est ouvert que le matin. Ce sera pour la prochaine fois !!!

journal du 20 mai

Jeudi 20 mai

Départ de PORTO AZZURRO (ile d'ELBE) ce matin à 9 heures. Enfin du soleil ! Le vent du nord a chassé les nuages. On ne savait plus à quoi cela ressemblait... Mais le ciel bleu ne durera pas car en milieu de journée la couche nuageuse va revenir avec le vent de nord-est qui se lève (20 nds). Toutefois l'allure est confortable puisque nous sommes vent de travers.

Une traversée sans histoire...

A 17 heures nous arrivons sur la presqu'ile d'ORBETELLO.

Les mouillages sont incertains compte tenu de la direction du vent. Nous décidons de poursuivre jusqu'à CIVITAVECCHIA distante de 30 milles.

Arrivés à 21 heures, on se met à la pompe à essence qui n'ouvrira que demain à 8 heures.

Aujourd'hui nous avons parcouru 75 milles, à une moyenne de 6 nds, ce fut enfin une belle journée de navigation.

Prochaine étape ROME.

PS. Le vent a soufflé fort toute la nuit ; moi je n'ai rien entendu ! Heureusement que nous n'étions pas au mouillage!

journal du 19 mai

Mercredi 19 mai

Enfin partis de Livourne hier à 15 heures, après le remplacement du compresseur du frigoboat (système donnant du froid lorsque le moteur tourne).

Notre départ tardif ne nous a pas permis de faire route vers l'ile d'Elbe. Nous nous sommes donc arrêtés dans une toute nouvelle marina à 20 milles dans le sud de Livourne : cala dei Medici.

Ce matin 7 heures départ pour l'ile d'Elbe. Peu de vent (15 nds) mais forcement contraire, malgré les dires de la météo! De la pluie et des orages... encore et encore !

Arrivés à Porto Azzurro ; pris un mouillage et dans la soirée après un grain violent nous avons décidé de rentrer au port. La nuit sera plus douce...

 

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journal du 16 mai

Dimanche 16 mai 2010

Depuis le 13 mai au soir, nous sommes dans le port de Livourne : « tempo bruto » comme disent les italiens. En effet il y a un coup vent généralisé sur le bassin Méditerranéen. Ce matin nous avons tenté une sortie, mais le vent de sud ouest 20-25 noeuds, rafales à 30 noeuds, nous a vite rappelé sur Livourne.

Il faut dire que les prévisions météos sont, non seulement contradictoires entre elles, mais en plus fausses. Un seul indice fiable : le baromètre.

Du coup, on en profite pour visiter ; hier Florence (sous la pluie), aujourd'hui Pise (sous la pluie) et demain Sienne (peut être sous la pluie).

journal de bord du 13 mai

Mercredi 12 mai

 

Gênes

Gênes est le plus important port d'Italie, on le constate lorsqu'on arrive dans le port.

C'est une ville de contraste qui aurait mérité un séjour plus long si nous n'avions pas des échéances incontournables (certains se reconnaitront).

J'ai le souvenir du port de Gênes à l'occasion de la Giraglia (une régate de Saint Tropez à Gênes en passant par le cap Corse où se situe l'ile de la Giraglia). Nous étions accueillis dans la Marina du Yacht Club Italiano : un endroit improbable.

En revanche, le Porto Antico qui a été rénové en 2004, à l'occasion du 500 ème anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb est très chic!! C'est ici qu'a été érigé l'étrange BIGO : une mâture immense au milieu du bassin, dotée d'un ascenseur panoramique qui nous a permis de vous offrir quelques photos.

Le Porto Antico est de plain-pied sur la vielle ville, dont une partie est classée au patrimoine mondial de l'Unesco, grâce à ses églises et ses palais, dont certains datent du 12 ème siècle.

Et tout cela, cohabite avec des ruelles étroites et encombrées, des avenues bruyantes.

Décidément, Gênes est une ville hors norme.

 

Nous avons quitté Gênes ce matin à 10 heures. Temps maussade. Vent de Sud Est de 10 nœuds, exactement dans l'axe du bateau. Mer peur agitée enfin!. Le moteur s'impose donc. Les prévisions météo sont toutes contradictoires, surtout les italiennes! On attend avec impatience un régime de Sud Ouest qui nous arrangerait bien (vent plutôt de travers). Il est prévu depuis trois jours... un jour viendra-t-il peut être?

12h30 : en passant devant Portofino le ciel s'éclaircit. Une invitation à la visite, mais il faut faire route et nous décidons de poursuivre jusqu'à Portovenere (souvenir d'une pizza délicieuse).

18h30 : arrivée à Portovenere. Mouillage. Enfin une navigation paisible sous le soleil.

ce matin 13 mai, le temps est maussade à nouveau ; il a fait orage toute la nuit avec une pluie diluvienne... peu dormis !!!

 

 

 

12 mai 2010

décidemment les instabilités du bassin méditerranéen nous déstabilisent.Non seulememt la route est plus longue que prévue et le temps passé en mer est plus court: Hier au départ de Savone, la houle nous a cueilli : une mer hachée, amplitude courte avec une dominante Est Sud Est, juste la ou nous mettions le Cap. Sans vent en plus au début ce qui rendait la situation très inconfortable. Le vent  s est levé vers 10h30 mais pas dans la direction souhaitée, ce qui nous a contraint à mettre le cap sur Genes. A 15h30 la situation était sous controle: les sardines étaient délicieuses et le rosé frais 

dimanche 09 mai 2010

Changement de cap.

En attente d'une meilleure météo à SANREMO, qui ne venait pas, pour cause de coup de vent sur le cap Corse, nous avons décidé de changer de stratégie. Exit la Corse, nous allons passer par le golfe de Gênes et longer la côte italienne. Nous sommes donc arrivés vendredi à Savonne, dont vous trouverez quelques photos des façades magnifiques de la ville historique. Le vieux port se trouve en pleine ville, ce qui rend plus aisé la visite des boutiques (en plus il y a des soldes!!!).

Demain nous partons pour Portofino à 30 milles de Savonne. Ce n'est pas une grande étape, mais Portofino est incontournable et la météo n'étant pas extra extra.... cela devrait nous suffire. En effet, la période des saints de glace n'étant pas passée, le soleil se fait très timide et la température reste basse. Vive le chauffage dans le bateau.

Merci de vos nouvelles, nous lisons régulièrement vos messages, quand nous avons la possibilité d'accéder à internet.

il y a des fois on se sent bien petit

 

mercredi 5 mai

Mercredi 05 mai 2010

 

Depuis lundi soir nous sommes bloqués à San Rémo. Nous avons subi les intempéries du sud est de la France : vent, pluie et mer démontée. Le vent s'est calmé, mais la mer restait encore très forte hier soir ; et il ne cesse de pleuvoir...

Pas très enthousiasmant pour visiter la ville qui garde quelques souvenirs de son faste d'antan, notamment le casino. Sans oublier le marché aux fleurs, qui paraît il serait le plus grand du monde.

nous attendons des jours meilleurs!

 

04 mai 2010

c'est parti !!!

dèpart de Cannes lundi 03 mai.

Mais les conditions météo nous ont obligés de faire route vers San Remo à 40 milles de cannes

Pluie diluvienne et vent d'est violent toute la nuit dernière et la matinée. Cet après midi le beau temps est revenu et le vent a basculé ouest. Bon signe pour demain. N ous devrions faire route vers Bastia.

en attendant visite de la ville des fleurs et dégustation de négroni

 

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