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historique

JDB du 26 JUIN 2014

JDB du 26 JUIN 2014

ça bulle dur sur GREEN ISLAND !

Depuis quatre jours nous sommes mouillés dans « la baie tranquille », sur l'île de LEFKAS. Cette baie porte bien son nom, malgré l'affluence de bateaux que nous avons constaté depuis une semaine.

Pas de vent, température de 28°, eau à 25°... donc pas grand chose à raconter, il suffit d'admirer !La baie tranquille

JDB du 19 juin 2014

Jeudi 19 juin

Nous avons quitté Ithaque hier après quatre jours de farniente et de visite. Ile superbe ; l'une des plus belles que nous ayons vu  dans la région : petite (la plus petite des îles ioniennes), vallonée, luxuriante, raffinée : la capitale Vathi nous a fait penser à Ponza (île Pontine en face de Naples), à cause de ses maisons colorées . C'est vrai que les vénitiens y ont imprégné leur marque.

Nous voici à Lefkas, plus exactement sur l'île de Meganisi.

Hier soir nous avons pris un ponton, couplé à un restaurant. Patron pas très avenant. Le lendemain matin, lorsqu'il s'est rendu compte qu'à nous deux, nous n'avions dépensé que 30 € pour le diner ; alors que des bateaux de location, où il y a six personnes à bord, en moyenne, rapportent plus, il nous viré ! Sous prétexte d'un fort coup de vent attendu, dans les instants qui allaient suivre. Pourtant ma météo ne me donnait pas cette information.

Partis sous un grain passager, orage, puis le beau temps est vite revenu, sans vent.

Ce soir nous sommes à PORT VATHI.

Et demain ?

JDB du 14 JUIN 2014

Journal du 14 juin 2014

Nous sommes arrivés ce matin à VATHI, capitale de l'île d' ITHAQUE, (sur les traces Ulysse... ?).

Depuis PYLOS, notre remontée aura été paisible, même quelquefois trop... moteur oblige.

Une première escale à KATAKOLON (sur la côte est du PELOPONNESE), sans intérêt mais pratique puisqu 'elle constituait une escale à mi-chemin entre PYLOS et ZAKYNTHOS, première île sud des îles Ioniennes.

ZAHYNTHOS, nommée par les vénitiens, qui la dominèrent pendant de nombreux siècles, la « Fior di Levante »., est une ville très attrayante, pleine de charme.

Le hasard a voulu que nous assistions à une fête traditionnelle vénérant des chevaliers vénitiens, avec parade de costumes d'époque. Malheureusement nous n'aurons jamais su le nom de cette fête traditionnelle, où il y avait d'ailleurs des italiens, venus spécialement pour cette occasion.

Puis nous avons mis le cap sur CEPHALONIE, sa capitale ARGOSTOLI, que nous avions déjà visité en 2010. C'est là que nous avons retrouvé nos tortues CARETTA CARETTA, faisant l'attraction du port.

De ARGOSTOLI, cap sur POROS, petit port situé sur la côte Ouest de CEPHALONIE. Superbe, calme, tranquille et discret : un havre de paix.

Et enfin, hier cap sur ITHAQUE, dans un mouillage dans une baie de rêve : 10 m d'eau, fonds de sable, et premier bain de la saison avec une eau à 25°.

journal du 7 juin 2014

Journal du 7 juin 2014

Nous sommes arrivés ce soir à KATAKOLON (37°38'74N 21°19'14E), dans le sud de la première île Ionienne : ZANTE ou ZAKINTHOS que nous devrions atteindre demain.

50 milles d'une navigation paisible, mi moteur mi voile (12 nds de vent , au près – à 35° du vent apparent- vitesse 6 nds : que du bonheur!).

Pendant ces trois jours de farniente à PILOS, nous avons rencontré deux équipages français. L'un a tout liquidé en France pour s'acheter un bateau ; et depuis ils vivent dessus ! L'autre, partent tous les ans de la Grande Motte et parcourent les Cyclades, puis rentrent chez eux à l'automne... ! Il y a des gens bizarres sur mer ! Cela étant les soirées furent, comment dire ... fort sympathiques !!!

PS. 1- l'été s'est enfin installé, ce n'était pas trop tôt.

      2- Un jour nous avons eu un vent de sable (qui a recouvert le bateau). L'atmosphère était étrange, pas de visibilité, le soleil était voilé. Il s'agissait d'un vent de sable venant de Libye. Les locaux appelaient cela : « le souffle de KADAFI  » !

journal du 3 juin 2014

Journal du 3 juin 2014

ça y est... les trois caps du Péloponnèse sont enfin doublés et nous sommes désormais en mer Ionienne. Contrairement à nos craintes, le passage du troisième cap (le cap AKRITAS), ne posa pas de problème ; en revanche la remontée nord fut pénible : vent de face ; au moteur on progressait difficilement (entre 3 et 4 nœuds).

Nous sommes depuis deux jours à PILOS. Hier méchant coup de vent : 30/40 nœuds de sud-est. Ciel bouché, pluie intermittente, température entre 20 et 22 degrés ; décidément l'été n'est pas encore installé.

PILOS est une petite ville de 2 000 habitants qui est située face la baie de NAVARIN, célèbre pour sa bataille navale qui opposa la flotte anglo-franco-russe à la flotte ottomane lors de la guerre d'indépendance de la Grèce.

journal du 30 MAI 2014

Journal du 30 mai 2014

Nous sommes arrivés à KALAMATA (dans le sud du Péloponnèse) le 26 mai.

Depuis notre départ, nous avons fait d'abord escale à POROS, qui est une île située sur la côte nord ouest du Péloponnèse, en face du PIREE. Navigation d'un dimanche ensoleillé : mer belle, juste le vent pour avancer à la voile.

Le lendemain cap vers SPETSAIE. Temps digne des Anglo-Normandes : ciré, pluie fine, pas trop de visibilité ! Mais SPETSAIE nous a offert son meilleur visage : île fréquentée par la bonne société athénienne, avec ses villas de familles cachées par des hauts murs sous une végétation abondante. Tout y est raffiné, mais discret. C'est une île propice à la flânerie, puisque nous y sommes restés deux jours.

Puis nous avons souhaité remonter le golfe pour y retrouver un couple de navigateurs français, qui a hiverné à KILADA ; petit village de pêcheurs, authentique, en dehors des dorures de la société. Cela changeait de SPETSAIE. Il y avait aussi trois autres équipages français ! Il a fallut donc rester trois jours... Mais heureusement, il y avait un restaurant magnifique, très local où l'on dinait pour 15 euros par personne, vin à volonté ! Que demander de plus quand la cuisine est excellente...

Mais il fallait descendre dans le sud du Péloponnèse, et passer ces trois fameux caps (les trois doigts) pour remonter vers la mer Ionienne.

Avant le premier, nous avons fait escale à MONEMVASSIA, cité médiévale, située face à la mer sur un rocher abrupte. Cette cité byzantine tomba au main d'un certain Guillaume de Villehardouin, qui naquit dans la région et y mourut. Il sévira aussi à MYSTRA que nous visiterons plus tard.

24 mai :

passés le premier cap sans encombre ; Arrivés à NEAPOLIS ; des gardes côtes nous accueillent très gentiment sur leur ponton. NEAPOLIS ville un peu au bout du monde... !

Le lendemain, une fenêtre météo peut nous permettre d'atteindre la pointe Sud-Est du deuxième cap.

Il faut savoir que ces trois caps qui forment la pointe sud du Péloponnèse sont très délicats à négocier.

25 mai :

Arrivés le soir dans un très beau mouillage, (PORTO KAYO), mais qui a l'inconvénient d'être ouvert à l'Est. Et le vent soufflera EST 25 noeuds toute la nuit. Donc nuit blanche, de peur d'être drossés contre les rochers. Il n'y aura pas grand risque car l'ancre tiendra .

Le lendemain, départ au lever du soleil. Passage du deuxième cap ; délicat voire même un peu chaud ; mais ça passe...

Remontée vers KALAMATA dans le fond du golfe : conditions erratiques : vent catabatique (vent qui descend des pentes abruptes des reliefs montagneux en s’accélérant) 25/30 nœuds puis 0 nœud et ainsi de suite, jusqu'à l'arrivée à KALAMATA, la capitale mondiale des olives, ce que nous confirmons !

Cela fait quatre jours que nous attendons une fenêtre météo pour passer le dernier cap et remonter en mer ionienne. En attendant nous visitons la région.... d'ailleurs magnifique !

Premier billet 2014

Première chronique de notre périple 2014 qui devrait nous amener en SICILE.

Le voyage repris, après un hiver passé dans la grisaille parisienne.

Une première étape fut de ramener le bateau de KAVALA vers ATHENES, où Veronique devait me rejoindre le 16 MAI. Pour cela j'avais un équipage de choc, buveurs d'ouzo !

La météo ne fut pas des plus clémente : les maillots de bain n'ont donc pas servis !

Ce convoyage nous a permis de parcourir les Sporades du Nord et de l'Est, avant d’emprunter le canal d'Eubay, qui se trouve entre l'île d'Eubay (la plus grande de Grèce, après la Crète) et le continent Athénien ( l'Attique).

C'est ainsi que nous avons pu visiter les îles de :

  • Thassos, verdoyante et montagneuse . Elle est célèbre pour son marbre blanc,

  • Limnos, volcanique et aride,

  • Evstratios, petite île peuplée de 300 âmes,

  • Pélagos, première des îles des Sporades de l'Est. Île déserte uniquement peuplée de chèvres sauvages. Nous avons passé la nuit dans un mouillage d'une rare beauté ; on se serait cru sur un lac de montagne

  • Skiathos et ses plages sublimes ; mais aussi c'est l'Ibiza grecque où débarquent des hordes d'anglais et autres peuplades pour danser dans les boîtes de nuit jusqu'à épuisement. Heureusement nous étions hors saison.

Le point fort du canal d'Eubay fut le passage du pont de Khalkis, dont la caractéristique est qu'il s'escamote sous l'eau pour le passage des bateaux. Le passage ne peut se faire qu'à l'étale (lorsque les courants sont nuls, car à cet endroit ils sont forts) et la nuit, pour ne pas gêner la circulation. Nous sommes donc passés à 1 heure du matin.

Arrivés à Lavrion, étape ultime de ce convoyage, il a fallut sortir le bateau, car au chantier un soit disant spécialiste en effectuant une réparation sur l'arbre d'hélice avait mal remonté cette dernière et le moteur n'avait plus de puissance....

Depuis le voyage a repris ; à suivre dans le prochain journal de bord qui ne serait tarder (promis).

dimanche 3 novembre

 Nous avons quitté MYTILENE le 27 octobre ; météo enfin favorable. Cette escale nous a permis de  visiter l'intérieur de l'île de LESBOS, notamment PLOMARION qui est le centre névralgique de la production d'OUZO. Notre dernière halte à LESBOS fut MOLIVOS, où les autorités (un fonctionnaire des coast guards) n'a pas voulu nous enregistrer : c'était dimanche, il faisait la sieste. Du coup nous avons eu quelques problèmes plus tard.

Lundi 28 octobre, escale à BOZCAADA, île turque juste avant le détroit des Dardanelles, qui mène à ISTANBUL. Le port est agréable ; les ruelles ombragées du village regorgent de restaurants. Et puis les vignes qui furent célèbres permettent encore d'avoir un vin délicieux à boire.

Le lendemain, départ à 6 heures pour SAMOTHRACE ; brouillard à couper au couteau, donc aucune visibilité quand nous avons passé le rail des cargos... l'écran radar indiquait une quinzaine de cargos dans notre zone !

Et puis le soleil est revenu et les dauphins aussi. la mer étant d'huile c'était propice à la pêche ; une touche violente, la canne se plie, et puis le fil casse... Encore un rapala dans l'estomac d'un thon !
A ce propos, nous avons croisé des centaines de thons qui descendaient vers le sud . Nous pensions voir des dauphins, mais on avait beau taper sur la coque pour les attirer, rien, que du mépris. C'est après que nous nous sommes rendu compte qu'il s'agissait de thons ; ils ne sont pas joueurs !

Après une courte escale à SAMOTHRACE, île magnifique mais morte en basse saison : impossible de louer une voiture, nous avons fait route ver l'île de THASSOS.

C'est une île montagneuse et verdoyante comme toutes les SPORADES du nord. Les villages de montagne sont pittoresques : maisons aux toits pentus recouverts de tuiles ; on se serait cru dans les Alpes.

THASSOS est aussi réputée pour son marbre, le plus blanc du monde. Les carrières sont impressionnantes.

Et puis, comme tout a une fin, notre dernière escale est à KAVALA, ville de 60 000 habitants sur le continent. Nous y avons retrouvé la frénésie de la civilisation...

Nous sommes près du MONT ATHOS, que je visiterai seul l'année prochaine, car les femelles vertébrées y sont interdites... !!!

Nous aurons donc remonté toute la mer EGEE, vers le continent GREC à quelques kilomètres de la BULGARIE. Notre latitude correspond à celle de NAPLES, mais l'hiver il y fait froid ; il y neige même parfois. D'ailleurs la température a baissé ; il ne fait plus que 18 à 20 degrés..

Nous mettrons le bateau au chantier dès lundi, 4 novembre.

Notre projet d'hiverner en SICILE est donc reporté ; certainement l'année prochaine...

Il faut dire que le vent ne nous aura pas aidé : contraire en permanence ; avec des coups de vent qui aurons freiné notre progression. Il est vrai que nous nous sommes entêtés à remonter vers le nord, plutôt que de faire route directe ; mais nous voulions visiter les SPORADES du nord et nous ne le regrettons pas.

Nous avons parcourus 1 400 milles... et il en reste 5 pour atteindre le chantier !

Lorsque nous aurons une bonne liaison internet nous mettrons nos dernières photos sur le site.

22 OCTOBRE 2013

Samedi 19 octobre, nous avons quitté officiellement la turquie. Nous aurons passé trois ans dans ce pays si joli et attachant (même si nous avons fait beaucoup d'incursions sur les îles grecques voisines). D'ici notre hivernage, notre route nous obligera à faire deux haltes sur des îles turques en toute illégalité, mais personne ne dira rien à personne !

Notre dernière escale turque fut AYVALIK avec sa presqu'île en face : ALIBEY. Superbe endroit qui forme un lac, car peuplé d'îles qui protègent de tous les vents (enfin presque). AYVALIK est réputée pour sa cuisine. Nous l'avons appréciée. Son thé aussi : une infusion de sauge au citron.

Nous sommes tombés pendant le fête de Baïram (c'est une semaine de vacances pour les turcs). Assister au sacrifice du mouton dans des conditions scabreuses, n'est pas fait pour les âmes sensibles.

Nous avons donc retrouvé la Grèce, l'île de LESBOS et aussi, nos amis turcs qui naviguaient dans le coin : ça prolonge inévitablement les soirées.

Nous avons décidé de faire le tour de l'île dans le sens inverse des aiguilles de notre pendule : le port de MITYLENE, celui de MITHIMMA – ou MOLIVOS (dans le nord-ouest de l'île), le port de SIGRI, le port de PLOMARION (dans le sud) et retour à MITYLENE .

L'île de LESBOS est incontestablement la plus belle île de la mer EGEE que nous ayons connu. Paysages luxuriants puis désertiques, plaines fertiles... et surtout le village de MOLIVOS qui est une perle. C'est un dédale de ruelles pavées. Des maisons en pierre à pans de bois (qui rappelle les maison ottomanes) , avec des petits balcons qui dominent les falaises sur la baie. Y boire un verre de vin blanc, interroge sur la nécessité de rentrer à PARIS !

Mais nous avons aussi retrouvé les autorités tatillonnes ; les coast guards qui vous interpellent avant d'être accosté, qui vous envoient au poste de police, qui remplissent des liasses de papiers et apposent des multitudes de tampons, pour une taxe de 6 euros par jour ! Il y a des économies de fonctionnaires à faire dans ce pays !

Mais il continue de faire bon... et l'ouzo n'est pas cher.

Nous hivernerons donc à KAVALA, dans le nord de la mer EGEE, sur le continent grec. Nous avons trouvé ce chantier qui nous paraît convenable et qui pratique des prix raisonnables. Ce qui n'est pas le cas dans les marinas turques : ils sont trop riches ces turcs.

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l'arbre à mastic


La spécialité de CHIOS est l'arbre à mastic, arbuste dont le tronc va être entaillé et qui va produire une résine aux effets multiples grâce à ses vertus médicales salutaires reconnues depuis l'antiquité :
soins dentaires, hygiène de la bouche, renforcement des gencives,...
gomme à mâcher : c'est le premier chewing-gum !
cosmétologie, etc...
mais c'est surtout une liqueur qui est intéressante, j'en ai fait l'expérience.
Il semblerait que les sultans croyaient en sa vertu aphrodisiaque, je n'en ai pas fait l'expérience.

L'île de CHIOS est la seule au monde à disposer d'une AOC pour cette production.
Le processus de fabrication est complexe et très artisanal ; une fois la résine coulée sur la terre (préparée à cet effet), il faut la récolter la nuit, car après, sous l'effet du soleil elle fond et devient inexploitable. Ensuite vient un long travail de tamis, effectué par des locaux (le plus souvent des vieux, qui passent des journées sur le pas de leur porte à séparer le « grain de l'ivraie ») .
A l’usine, le mastic est lavé plusieurs fois puis étendu pour sécher. Après le séchage, le mastic est déposé sur des tables «écuelles» où les ouvriers  vont nettoyer de nouveau le mastic à l’aide d’un canif morceau par morceau. Le mastic ainsi nettoyé est trié par taille à l’aide d’une machine : gros, fin, poussière et sous-produit. Après plusieurs raffinages, le mastic propre est conditionné en fonction la production.

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jeudi 10 octobre 2013

Nous avons touché LESBOS mercredi soir 9 octobre. Nous voulions voir cette île depuis longtemps. Amarrés dans le vieux port au cœur de la capitale Mytilène, nous profitons de son animation, toute la nuit, grâce à sa population estudiantine !

La ville grouille, dans ses rues tortueuses, bordées d'étals et de boutiques d'artisans ; une atmosphère qui rappelle les bazars orientaux.

LESBOS est l'une des plus grandes îles de la mer Egée. Enfin une île fertile et verte !

Mais LESBOS est aussi, le centre de production de l'ouzo. Elle produit 70% de l'ouzo qui est vendu en Grèce, et la moitié de celui qui est commercialisé dans le monde ! Un choix incomparable que, malheureusement, nous ne pourrons pas  tester complètement...

C'est en plus,  l'île de l'huile d'olive ; quelques 11 millions d'oliviers s'accrochent à ses reliefs accidentés. Nous avons voulu visiter, cet après midi, le musée de l'huile d'olive, mais il était fermé !!!

LESBOS a surtout abrité nombre d'artistes, sans parler de Sapho, qui a donné sa légende à la communauté lesbienne.

Depuis SAMOS, nous sommes donc remontés NORD, en passant par CESME (côte turque) et CHIOS (île grecque) . Là nous sommes restés bloqués une semaine. D'abord de violents orages et une pluie diluvienne qui a rincé le bateau. Puis le meltem s'est levé, a duré cinq jours, d'une violence extrême, drossant le bateau contre le quai. Quelques nuits blanches, ballotés ; et puis le calme est revenu. Alors nous sommes vite retournés à CESME.

Car il n'y a pas grand chose à faire à CHIOS . Une journée de visite suffit, entre la bibliothèque, les bains turcs (magnifiquement restaurés), et les remparts.

Ville morte où personne ne travaille : les magasins sont ouverts, au mieux de 9 heures à 14 heures, même si  quelques uns se hasardent à ouvrir à nouveau de 18 heures à 20 heures,  mais pas tous les jours quand même! de toute façon le samedi après midi tout est fermé définitivement.

Nous avons pu découvrir quand même la culture de l'arbre à mastic (dans le sud de l'île, très jolie d'ailleurs ).

En revanche CESME est une ville très agréable, point de villégiature de la bourgeoisie d'IZMIR ; Marina chic (hors de prix), rues piétonnières, un ancien caravansérail, transformé en hôtel, où l'on dîne pour 10 € par personne !

Aujourd’hui, nos chance d'atteindre la Sicile s'amenuisent de jours en jours. 5 jours de navigation possible pour 7 jours de coup de vent. Nous envisageons toutes les hypothèses, même celle de relâcher dans le coin (Lesbos, Samos, Leros)... affaire à suivre, sur notre blog prochainement.

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27 SEPTEMBRE 2013

Vendredi 27 septembre

Nous avons enfin quitté BODRUM et ses environs, bloqués pendant plusieurs jours par le meltem (vent de N/O) qui nous empêchait de progresser dans cette direction. Nous amorçons désormais notre remontée vers les CYCLADES du nord (les SPORADES).

Le programme est : LEROS – SAMOS – KIOS – une escapade en Turquie, à CESME – puis LESBOS – et à nouveau la Turquie à YVALAK (c'est d'ailleurs là que nous ferons notre sortie de Turquie). Après, l'histoire n'est pas écrite pour rejoindre le continent Grec et le sud du Péloponnèse avant la traversée vers la Sicile.

Jeudi 26 septembre, nous sommes enfin arrivés à SAMOS. SAMOS qui nous a été interdite depuis si longtemps (une première fois en 2010 : bloqués 10 jours à MIKONOS ; et cette année bloqués 10 jours dans une île au sud, à AGATHONISI). Interdite par ce fameux meltem, violent et entêté, déversant ses rafales sans fin jour et nuit . C'est à 16 heures que nous avons mouillé dans l'avant port de PYTHAGORION, l'antique capitale de SAMOS (le nom lui a été donné en 1955, en mémoire de Pythagore qui y est né).

Mais SAMOS que l'on nomme le diamant brut des Cyclades (par comparaison à LESBOS qui en est la perle), n'est pas aussi enchanteresse que les guides le laissent entendre. En effet, le village de PYTHAGORION est quelconque, mis à part le quai du port peuplé de tavernas. La veille nous étions à PANDELI, sur la côte EST de l'île de LEROS, et bien ce petit village a plus de charme.

Et puis nous avons retrouvé les travers de nos amis grecs :

  • un shipchandler ouvert 4 jours par semaine, de 8 heures à 12 heures et de 18 heures à 20 heures,

  • un office du tourisme fermé, sans aucune indication des heures d'ouverture...

Nous retiendrons quand même de SAMOS, un tunnel construit par POLYCRATE (VIe siècle av. JC.), tyran esthète ( pour avoir attiré nombre d'artistes et d'intellectuels) qui régna sur SAMOS et les îles voisines. Ce tunnel long de 1,5 km pour 2,4 m de large, traverse la montagne et était destiné à approvisionner la ville en eau : un exploit architectural pour l'époque.Visite déconseillée aux claustrophobes...

Nous sommes repartis tôt le lendemain matin, sans trop de regrets, en direction de CESME sur la côte turque. Longue navigation par temps calme où le temps s'immobilise, où rien ne ce passe, sinon à surveiller d'improbables dauphins (si on a vu un, qui a daigné jouer avec le bateau). Le soleil nous donne encore tout ce qu'il peut en cette fin d'été (25 degrés). Il n'y a personne sur l'eau ; sauf au loin un ferry, qui partait de KUSADASI pour PATMOS, à 15 nœuds selon mes information sur mon AIS.

C'est ce jour que nous avons envoyé le geenaker (spi) pour la première fois de la saison. Il faut dire qu'auparavant le vent ne s'y prêtait pas !

Le soir nous avons relâché dans un mouillage idyllique, eau turquoise, personne ; mieux que les Seychelles... du coup nous n' y auront pas.

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13 SEPTEMBRE 2013

Vendredi 13 septembre 2013

Nous avons enfin quitté la baie de Göcek, où nous étions depuis de 21 juillet ! pour entamer notre remontée vers Bodrum. Pour l'occasion, des amis nous accompagnent, ce qui prolongent les soirées !

Les jours passent et les bouteilles de raki se vident inexorablement...

Heureusement que nous avons pu faire escale sur l'ile grecque de Symi, où l'alcool est bien moins cher qu'en Turquie.

Nous profiterons de notre escale à Bodrum pour faire quelques travaux, puis nous devrions mettre le cap sur les Sporades...

à suivre...

20 AOUT 2013

Depuis le 21 juillet, nous sommes dans le golfe de FETHYIE. Cela fait un mois que nous errons de criques en criques. Le temps s'est immobilisé. Comme nous avons la compagnie des petits enfants, le programme de nos journées est assez simple : pêche (quelques dorades coryphène quand même), baignades à répétition dans une eau oscillant entre 27 et 31 degrés.

Nous avons quand même tenté une escapade terrestre dans les gorges de SAKLIKENT, là où la nature est extravagante.dsc0005.jpg

changement de cap

Nous sommes arrivés sur l'île d'Agathonisi le 10 juillet. Après une tentative infructueuse pour Samos, nous avons pris notre mal en patience dans cette île de 130 habitants et d'un coq. (en revanche je vous recommande la chèvre en ragoût, c'est délicieux)

Après 7 jours,  a fallut se rendre à l'évidence : remonter vers le nord c'était avoir du meltem tout l'été ; d'autant que cette année est  particulièrement venteuse.

Alors, nous avons pris la décision de descendre vers le sud, dans le golfe de Fethyie, là où les eaux sont plus calmes.

Nous avons quitté le coq le 18 juillet, le jour où il y avait soit disant une fenêtre météo pour remonter sur Samos. En réalité, le matin il y avait 30 nds dans le port.

Ce soir nous sommes dans la baie de GOCEK. Quatre jours de navigation au portant entre 20 et 25 noeuds de vent ; le bonheur enfin. Une moyenne de 6 noeuds avec des pointes à 8,50 nœuds.

Nous avons passé une nuit blanche  à Kalimnos grâce aux autorités grecques : 

- Nous arrivons vers 18 heures dans le port. Les pontons de plaisance sont pleins. Nous prenons une place "long side" sur un quai public où il n'y avait personne. Un préposé nous aborde et nous dit qu'il n'est pas possible rester là. Après quelques palabres, il nous indique un quai où il n'y a aucun problème. Bon, on y va malgré 25 nds de vent. On s'amarre, cool. On boit l'apéro vers 23 heures. A ce moment les autorités du port arrivent et nous demandent de quitter le quai car un Ferry doit accoster. Nous empêchons  sa prise d'amarre ! Palabres à nouveau... risque d'amandes. Ils nous indiquent un quai où nous pouvons nous mettre : problème : 30 nds de vent et le quai est au vent. Je demande de l'assistance, ce qu'il acceptent. Nous voilà partis ; on amarrent entre deux chalutiers dans des conditions dantesques ! tiens,  le type qui nous avait refusé le premier quai est là ! Il me donnera sa carte de visite : "MARINE SERVICE".

Nous n'avons pas dormi de la nuit, le vent la mer plaquaient le bateau contre le quai.

Le matin à 8 heures j'appelle sur le 16 les autorités : no body.

J'arrive à trouver leur poste ; tout ce beau monde était réuni sans se soucier le moins du monde de la VHF. Un officier me reconnait, je lui demande de l'aide pour nous déhaler  du quai. Il téléphone alors, devinez à qui ? A MARINE SERVICE !!!  L'officier me dit  : "vous pouvez payer?".  Je lui demande combien ?  pas de réponse. 

MARINE SERVICE est arrivé ; il m'a fait faire une manoeuvre exemplaire qui m'a permis de me déhaler du quai par l'arrière, malgré 25 noeuds de vent qui nous collait. 

Il n'a rien demandé en échange! peut être a t il eu des remords ?

Toujours est-il qu'en enquêtant, nous ne gênions aucunement le ferry et que le fameux quai est resté vide toute la nuit, jusqu'à notre départ!

Ils sont super ces grecs !

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13 JUILLET 2013

Samedi, 13 juillet 2013

Depuis trois jours nous sommes dans l'île d' AGATHONISSI, île grecque du Dodécanèse, à proximité de la côte turque ( à 15 milles) ; elle se situe au sud de SAMOS que nous atteindrons peut être un jour... car en ce moment, gros coup de vent. Nous avons tenté une sortie hier, mais il a fallut se rendre à l'évidence : ça ne passait pas : mer forte, vent dans le nez. Nous avancions à 2 nds. Donc retour au port . Heureusement il y a deux bons restaurants, que nous essayons à tour de rôle ; une centaine d'habitants, dont nous faisons progressivement la connaissance ! C'est cela s'intégrer dans le tissu social...

Il est 21H30, le vent souffle encore et encore. Sans parler du coq qui chante 24 heures sur 24 ! il a probablement un problème « psy », mais lequel ? Nous essaierons d'en déterminer la cause... nous avons tout le temps...

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Remise à l'eau

jeudi 4 juillet 2013,

Enfin !

Ce matin à 11 heures nous avons pu remettre le bateau à l'eau. Quelques problèmes de fuite sur des vannes nous ont obligé de remettre à terre. Mais tout c'est bien terminé et ce soir nous sommes dans un mouillage idyllique sur Bodrum.

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fin de chantier

Lundi 1er juillet 2013p1090223.jpg

Fin de chantier, les travaux de ravalement ce sont terminés hier soir. Une semaine de travaux intensifs éreintants. Nous attendons désormais la mise à l'eau ; elle est normalement prévue pour cet après midi, mais la météo est exécrable. La sortie de la darse est délicate à cause des vagues qui y entrent, d'autant qu'elle est très étroite. Je vais négocier un report. Le problème c'est que les prévisions nous donnent du vent fort (25/30 nœuds) jusqu'à jeudi ! On n'est pas descendus de notre perchoir... !

le chantier...

jeudi 27 mai,

c'est fait. Depuis lundi, Green Island est à terre pour un toilettage de la coque (antifouling). Travail  titanesque, compte tenu de la surface à travailler et surtout de la chaleur. De plus, perchés à 6 mètres de haut, l'accès nécessite presque un échelle de pompier!  Mais c'est bien,  car nous avons vue sur mer (la baie de Bodrum), imprenable . Nous devrions remettre à l'eau lundi, si la météo le permet. Un régime de nord-ouest, assez fort,  est attendu dans les jours qui suivent. Pourrons avoir une fenêtre météo favorable pour  aller se cacher dans une niche sans vent?

la suite de l'histoire le dira.

En attendant, travaux, travaux, peinture, peinture -, des échafaudages à déplacer en permanence... du sport en quelque sorte.

Ce soir il est tard. Nous n'avons pas le courage de vous transmettre des photos ; demain peut être ?

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MARMARIS

img-0923.jpgMarmaris est un centre touristique en plein expansion, situé sur la côte sud ouest de la Turquie, entre Bodrum et Antalya. De 30 000 habitants l'hiver, la population passe à 300 000 habitants l'été. Les touristes sont essentiellement des russes, allemands et anglais. Assez peu de français qui préfèrent la station balnéaire de Bodrum.

Sa baie triangulaire et donc très protégée,  est favorable pour la navigation. Elle est bordée de montagnes d'une végétation luxuriante (essentiellement des pins) ce qui est propice l'été aux feux de forêts.

La ville a été dévastée par un tremblement de terre en 1958, de sorte que la plupart des bâtiments datent de la reconstruction, ce qui explique l'aspect moderne de la ville. Il ne reste qu'une parcelle de vieux village perché sur un piton avec une forteresse médiévale.

A Marmaris on ne peut pas échapper au bazar couvert, où l'on vous propose toutes sortes de produits copiés des grandes marques européennes, surtout françaises : polos LACOSTE sacs VUITTON … et toute l'armada... attrape touristes !

Heureusement qu'il reste le marché (le vrai), tous les jeudis, où l'on peut s'approvisionner de produits frais de producteurs locaux. Voyez le reportage photos sur le marché.

Notre marina est située à 6 KM du centre ville. Un bus (dolmus en turc) assure la desserte (toutes les 20mn).

Notre départ est programmé pour demain 19 juin. La météo devrait être plus clémente que la nuit dernière (entre 30 et 40 nœuds). Nous mettrons le cap vers l'île de Symi (île grecque des Cyclades, juste en face des côtes turques).

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